94 : 2 fois plus n'est pas toujours 2 fois mieux. Ah bon ?? Quand on double les doses d'un médicament pour guérir plus vite, on risque de tomber vraiment malade. Quand on double les effectifs de sa société pour absorber deux fois plus d'activité, on ne fait pas automatiquement deux fois plus de chiffre d'affaires.
La réalité n'est pas aussi "mathématique" que cela. Pourquoi ? Quand on double les effectifs ( de 4 à 8 par exemple), il y a des problème nouveaux qui apparaissent immanquablement dans le groupe : le "dosage" psychologique qui créait l'harmonie de l'équipe, n'est plus la même. Le management d'un groupe de 50 personnes n'a rien à voir avec le management d'un groupe de 25 personnes...
Comme l'écrit le philosophe Paul Watzlawick dans son livre Comment réussir à échouer !
Plus d'une même chose transforme la qualité de cette chose, le grossissement fait apparaître des problèmes inédits et inattendus. Dans vos actions quotidiennes, pensez que 2 fois plus n'est pas forcément deux fois mieux, et vous éviterez de tomber sur un os.
93 Cultivez vos faiblesses : La course à la performance, à l'efficacité et au rendement formate les esprits et la personnalité. D'abord, bien sûr analysez vos faiblesses ; soit vous-même, soit en demandant à vos proches et/ou de préférence à des gens qui vous connaissent mais qui ne sont pas liés émotionnellement à vous. Choisissez une ou deux faiblesses et alors vous allez réfléchir à la meilleure manière de les exacerber sans pousser toutefois le bouchon trop loin. Ainsi vos faiblesses vont devenir un élément distinctif de votre style et de votre personnalité du genre :
92 N'ayez pas peur des idées créatives c'est classique : les idées "créatives" font peur. Quand un client me demandait, dans mon Agence Communider, de lui proposer un projet "créatif", je me disais in petto "attention danger". Les gens préfèrent quoi qu'ils en disent les idées conformes, traditionnelles.
Depuis la maternelle, les professeurs n'aiment pas les enfants trop créatifs : ils sont disruptifs, indépendants, ne rentrent pas dans le moule.La raison principale est claire : une idée créative suppose une prise de risque, de mise en inconfort, de mystère quant à leur résultat, au budget de leur mise en œuvre, un risque d'échec aussi. Les gens n'aiment pas l'incertitude et ils tendent à la fuir tout en prétendant haut et fort et l'inverse. C'est pourquoi les changements sont si lents, les vieilles organisations perdurent sauf quand S. Jobs arrive et fait bouger les les lignes !
L'excitation de l'incertitude : le moteur le plus puissant pour innover. Alors, n'ayez pas peur d'accepter des idées créatives, et de foncer malgré l' immobilisme de ceux qui vous entourent. Avec des idées créatives, vous serez plus heureux.
91 Comment travailler mieux ? J'emprunte aujourd'hui ces conseils à un énorme pochoir qui résume simplement et efficacement. Voilà les 10 points, dont je partage complètement la philosophie :
90 C'est bon d'avoir un mentor ? Avez-vous un mentor ? quelqu'un que vous appelez quand vous êtes dans l'incertitude, quelqu'un qui va vous conseiller au moment de prendre une lourde décision, quelqu'un qui va vous donner de l'énergie le jour où vous en manquez et aussi vous freiner quand vous voulez partir en guerre la fleur au fusil, quelqu'un qui est à vos côtés et connait parfaitement vos qualités et vos défauts.
Pas facile de trouver un mentor, surtout quand on ne le cherche pas... Pour écouter un mentor, il faut d'abord mettre son égo sous le boisseau et accepter de prendre une décision inverse de celle de votre intuition vous avait rapidement dictée ; le mentor est un sage, un "sachant". Vous en avez sûrement rencontré pendant vos études. Moi j'ai eu un prof de maths, puis un professeur de clarinette, puis aussi un publicitaire qui m'a accompagné (il vient de décéder...hier le 6 jeudi 2021) pendant mes directions d'agence.
Le bon mentor est à la fois un professeur, un ange gardien et un ami. Et , tout ce que quelques années plus tard, à votre tour vous deviendrez mentor en redonnant à ceux qui en ont besoin tout ce que vous aurez appris.
89 N'oubliez jamais de ...renvoyer l'ascenseur ! Les Américains ont institué un jour spécial pour dire MERCI C'est le Thanksgiving Day . Certes les dindes en font "les frais mais ces mercis" généralisés amènent du bonheur et du plaisir, tant dans les sphères personnelles que dans l'environnement professionnel.
Le merci, ou le renvoi de l'ascenseur n'est pas une simple politesse, il est la manifestation de la gratitude et de la reconnaissance. Non seulement il fait plaisir à celui qui le reçoit mais il est la manifestation de l'importance que vous donnez à votre relation. Il implique que les choses ne vont pas de soi...
La gratitude et le renvoi de l'ascenseur rendent heureux celui qui les pratiquent, et le rend encore plus serviable vis-à-vis d'autres personnes, donc elle augmente le nombre et la qualité de ses relations. Savoir que le service rendu a été apprécié et utile rend plus heureux. C'est un cercle vertueux.
On peut aussi dire merci sans avoir reçu un service ou une aide. Le mot Merci est un mot magique, n'ayez pas peur de le dire, ne soyez pas timide, montrez votre gratitude !
88 Comment améliorer votre bien-être au bureau : Voilà 7 conseils qui ne sont pas évidents. Ils vont améliorer votre production et votre créativité au bureau mais aussi chez vous...
87 Cultivez la bonne humeur autour de vous.
L'ambiance, bonne ou mauvaise, influence directement l'efficacité d'une équipe, le moral de chacun et aussi... le moral du compte d'exploitation. LA bonne ambiance, on peut l'installer et la faire prospérer avec quelques conseils, que voilà :
Nous sommes tous à la poursuite du temps : trop de choses à faire dans un temps qui se réduit de plus en plus... parce que nous avons de plus en plus de choses à faire , ou du moins nous nous "obligeons" à faire de plus en plus de choses. Et nous créons des To Do Lists, des listes de priorités, et surtout nous créons de l'angoisse, du stress qui nous mine, nous culpabilise et nous rend moins efficace. La procrastination nous guette et augmente encore plus notre stress.
Alors, si nous changions de perspectives en créant une "Not To Do List" ? Une "not to do list", ce n'est pas facile à faire : il faut bien réfléchir à tout ce que nous faisons par routine tout au long de la journée ou de la semaine, systématiquement, sans y penser... et maintenant qui n'a plus de raison d'être…
Comme par exemple : vérifier ses mails 10 fois par jour (une ou deux fois sont suffisent largement), lire plusieurs journaux, un bon journal suffisant à résumer tous les autres, à respecter des horaires stricts, à aller en vacances toujours au même endroit, à rester avec des amis que nous n'apprécions plus, etc. .
Ce n'est pas de gaité de cœur qu'on poubellise des souvenirs mais c'est ouvrir la porte au repos de l'âme et aux nouvelles opportunités. Alors, bon courage pour écrire votre Not To Do List !
Choisir le BON partenaire n'est pas une mince affaire quand on lance une entreprise.Le succès de votre projet dépend de la pertinence de vos idées, de votre sens du BUSINESS, du hasard aussi... et de la qualité de vos partenaires.
Votre partenaire sera un artisan du succès, ou un motif de l'échec de votre projet. Alors analysons votre première grande décision d'entrepreneur, ...le quasi contrat du mariage.
Tout le monde n'est pas entrepreneur, et la plupart d'entre vous êtes salarié dans une entreprise, que ce soit Directeur, Chef de projet, manager...
C'est en s'entrainant à pratiquer cet esprit d'entreprise qu'au mieux on devient tôt ou tard entrepreneur soi-même. Pour y arriver, je vous conseille de suivre les quelques conseils ci-dessous.
83, L'art de critiquer La critique est aisée et l'art est difficile ; pourquoi ? Parce que "les absents ont toujours tort" et "chassez le naturel, il revient au galop". La critique est toujours quelque chose de difficile à recevoir, surtout quand l'objet est de nature artistique. La bonne critique est celle qui ne blesse pas "celui qui a fait" et qui fait avancer positivement le débat. Il faut bien réfléchir.
Steve Jobs est malheureusement déjà parti. Il a marqué Internet d'une empreinte indélébile. Sa manière de diriger Apple, de rendre cette marque iconique, tant sur le plan de l'inventivité que celui du design restera dans nos mémoires. Voilà les 12 articles.
Y a-t-il un moment idéal pour prendre une décision ?
Prendre une décision demande un effort. Non pas un effort physique physique mais un effort mental. On se fatigue de prendre des décisions successives..., et elles sont de moins en moins bonnes. La fatigue mentale entraine deux conséquences :
- l'imprudence et une attention moindre aux risques entrainés par votre décision. Le cerveau prend des raccourcis
- le fait de différer la décision. Comme on est fatigué, on remet la décision à plus tard, à demain ou aux calendes grecques.
80 Après le Gagnant-Gagnant, le Gagnant-Perdant ?
Le fameux gagnant-gagnant : en acceptant ma proposition, vous gagnez et moi aussi : c'est donc un bénéfice pour nous deux. C'est une nouvelle manière d'aborder une négociation qui n'a que des avantages, puisqu'elle n'a pas de perdant !
Définition plus précise : Un accord Win-Win (gagnant-gagnant) ne s'agit pas de de rechercher le meilleur compromis de partage des gains, mais d'augmenter les gains de chaque partenaire. Il y a un nouveau concept, celui du gagnant-perdant. Une marque peut avoir des faiblesses (panne, livraison tardive, etc.). Si la marque ne fait pas "amende honorable" ni un "geste" vers le client, celui-ci sera mécontent, bougon et revanchard. Si l'incident est sérieux , le process d'infidélité est en marche.
A l'inverse, si la marque reconnait son erreur et décide de compenser cette erreur, elle va transformer le Perdant-Perdant en un Gagnant-Perdant, et conserver ainsi la fidélité du client.
Dans les relations interpersonnelles, c'est la même chose : si vous avez commis une erreur vis-à-vis d'un interlocuteur, il vaut mieux la reconnaitre tout simplement, s'en excuser et ainsi repartir du bon pied.
Vous avez tout à gagner à reconnaitre vos faiblesses, surtout quand elles sont peu fréquentes !
79 Votre meilleur allié ? Votre inconscient
Votre inconscient travaille sans que vous le contrôliez, et pour peu que vous le sollicitiez il peut vous rendre de grands services, surtout quand vous avez une décision à prendre.
Si vous avez une décision à prendre comme par exemple A ou B, votre cerveau gauche (le rationnel, calculateur et planificateur) est suffisant pour décider A ou B.
En revanche, quand le choix est plus complexe, faites appel à votre inconscient en lui donnant un peu de temps. Des tests psychologiques ont montré que si on s'acharne à la solution s'un problème, le résultat est aussi mauvais que si vous prenez une décision impulsvive.
Alors comment mobiliser son inconscient ? La technique consiste à le distraire en faisant travailler votre inconscient en cherchant à résoudre des anagrammes, ou compter à l'envers. Votre inconscient vous soufflera la meilleure décision à prendre.
Quand j'étais au Lycée et que j'avais des problèmes de maths à résoudre j'appliquais une méthode analogue avec d'excellents résultats : j'allais me coucher en pensant au problème à résoudre et en laissant mon inconscient prendre le relais ; et le lendemain, je me levais et prenais une feuille de papier...pour écrire d'un jet la démonstration ou le résultat du problème posé : la solution coulait de mon stylo comme une eau de source.
C'était magique
75 = Secrets des Managers
74= Secrets de managers
74 = N'ayez pas peur de l'échec ! : Les magazines sont remplis de belles histoires où l'on voit des managers hyper doués qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent, qui raflent tous les honneur, qui signent des contrats mirifiques, qui absorbent ou tuent leurs concurrents, etc. C'est comme s'ils avait une "baraka" inépuisable. La réalité est lin de ce tableau idyllique. La vie des affaires est une succession de mouvements d'un balancier qui oscille entre le succès et l'échec, entre la réussite et la débâcle...
Une longue succession de succès conduit fatalement, à plus ou moins longue échéance, à un échec retentissant. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'heureux bénéficiaire de cette manne divine pense qu'il a simplement compris et il se croit tout permis : il prend des risques de plus ou moins grands, des paris de plus en plus grands, osés, importants..., et un jour le destin complice des statistiques met une pierre sur sa route, et l'échec est là, bien là.
Alors, K.O. debout ou rebond avec une expérience en plus ? Les vrais leaders savent bien qu'ils ne sont pas à l'abri d'un revers de fortune et quand celui-ci arrive, ils l'accueillent avec sérénité en pensant au coup suivant comme le bon joueur d'échecs. Les difficultés extrêmes produisent même ce que Boris Cyrulnick appelle la "résilience", et celle-ci fortifie le caractère et devient à son tour source de nouveau succès.
La dépression après un échec conduit non pas à un rebond mais à une incapacité d'entamer la remontée. Surtout, ne pas s'accrocher face à une situation désespérée. Aujourd'hui, les choses vont de plus en plus vite et s'accrocher revient le plus souvent à investir encore et encore plus de temps, d'énergie et d'argent.
Comme disent les américains : "Win or Fail Fast"