Retrouver le plaisir et l'envie de se lever chaque matin... Pierre Denier, coach emploi - coach de carrière certifié vous accompagne. Gestion de carrière, rédaction CV, entretien de recrutement, recherche d'emploi,
Les dernières minutes d'un entretien de recrutement - comment bien conclure l'entretien d'embauche ?
L'entretien se déroule plutôt correctement et vous vous félicitez d'avoir aussi bien préparé l'entrevue... Cela valait le coup de rester concentré, professionnel du début jusqu'à la fin, vous avez placé vos arguments, présenté vos compétences, vos qualités professionnelles, abordé les points techniques, posé quelques questions, marqué la différence avec d'autres candidats... tout roule, il est temps de conclure l'entretien.
Conclure un entretien, c'est facile me direz-vous. Pourtant, il représente un instant particulier dont l'écho vous permettra, ou non, d'obtenir le poste convoité. En d'autres termes :
ce n'est pas parce que l'ensemble de votre échange s'est merveilleusement bien passé que vous devez baisser la garde et risquer de faire une mauvaise dernière impression, celle là même dont se souviendra inévitablement le recruteur.
Il est certain que l'entame d'un entretien d'embauche est essentielle, vous y êtes préparé, savez vous présenter, avez fait le tour de vos qualités. Mais comment conclure l'entretien ?
Dans les cinq dernières minutes, vous ne réussirez pas forcément à inverser la tendance si votre prestation était moyenne. En revanche, aussi brillant fussiez-vous durant l'entretien, tout peut s'écrouler dans ces derniers échanges par manque de vigilance.
1- Rester concentré
Règle numéro un, rien n'est acquis, rien n'est gagné jusqu'à temps que vous ayez franchi la porte d'entrée des bureaux du recruteur. Rien, rien, rien. Par conséquent, votre concentration restera entière, votre capacité à réfléchir, à synthétiser également. Il est tentant de se laisser aller à la décontraction, à la blague, à la totale spontanéité lorsque votre interlocuteur vous raccompagne à l'ascenceur, c'est pourtant là que se joue une bonne partie de votre recrutement.
2- Confirmer sa motivation
Règle numéro deux, puisqu'il s'agit de laisser une impression positive, je vous propose de confirmer votre motivation, comme vous le ferez à nouveau dans votre e-mail de remerciement, en affirmant votre intérêt, votre envie de prendre en charge tel projet ou de rejoindre les équipes qui vous ont été décrites.
Une affirmation de se type s'exprime avec enthousiasme, avec énergie et certainement pas de façon éteinte et monocorde. Je pense que dans les cinq dernières minutes, c'est à vous de laisser une teinte positive en vous positionnant comme volontaire et déjà projeté dans vos futures fonctions.
3- Rester calme
Règle numéro trois, évitez toute précipitation. Vous savez, lorsqu'il ne reste plus que quelques instants, vous pourriez être tenté de terminer rapidement, de mettre dans un sac tout ce que vous n'avez pas eu l'occasion de dire, de refaire l'article complet de vos compétences, de vos atouts, etc... Mauvaise idée. A cet instant, vous n'aborderez que la conclusion, votre conclusion, affirmant votre motivation, rien d'autre. Ne pas s'étendre, ne pas répéter en boucle ses compétences, c'est aussi vous offrir la possibilité de maîtriser votre temps : il reste une minute pour conclure et vous n'êtes pas brouillon, improvisant une formule alambiquée, quittant précipitamment votre interlocuteur, le manteau sous le bras, vos dossiers à la main, sacoche ouverte... comme un voleur (ou partir comme un pet sur une toile cirée)...
Tranquillement, avant de préparer vos effets, vous regardez le recruteur, le remercierez de l'agréable échange et confirmerez sereinement votre motivation, avec assurance, prestance. Puis, lentement, placez vos documents dans votre sacoche, éventuellement remettez une carte de visite. Vous mettrez votre manteau à l'extérieur du bureau... ce qui évitera que dans un grand mouvement, vous ne renversiez quoique ce soit... ou que votre col de veste, en ce moment fatidique, ne soit retourné... Ah oui, c'est dans la rue que vous rallumerez votre téléphone pour lire le SMS d'encouragement du conjoint !
Une astuce, lorsque vous le pourrez en début d'entretien, demandez sur combien de temps se déroulera l'échange, de façon à garder un oeil sur votre montre. Être maître du temps, est une clé extrêmement positive, vous ne croyez pas ? Celui qui maîtrise le temps, maîtrise peut-être mieux qu'un autre ses dossiers ou sa gestion de projets.
4- Partir avec des réponses
Règle numéro quatre, c'est une règle commerciale, partez en connaissant le timing, le process de recrutement. Cette information alimenta vos relances et vous permettra de garder le lien avec le recruteur, y compris lorsque vous ne serez plus en face de lui ! On ne part jamais d'un entretien sans savoir quelle est la prochaine étape.
5- Rester neutre
Règle numéro cinq : aucune question n'est vraiment anodine, pas forcément dans l'intention du recruteur (je ne crois pas qu'il cherche à piéger un candidat dans les dernières secondes en vous posant la question qui vient de nulle part) mais surtout dans votre façon d'y répondre, de réagir... Soyez toujours concentré sur votre but, ne vous en détournez pas.
La pression retombe, pas votre concentration. Par conséquent, lorsque l'échange devient davantage "informel", ne jugez pas, ne commentez pas (actualité, politique...) et inversez plutôt l'échange autour de VOTRE curiosité, posez des questions, simples, sur le parcours de la personne par exemple... Intéressez-vous à l'autre !
Ces minutes sont souvent identifiables grâce au recruteur qui vous demandera soudain : "vous avez des questions ?".
Bien sûr vous en avez, plein même. Mais puisque l'entretien de recrutement est toujours votre première réunion de travail avec votre futur employeur, vous aurez veillé à poser un certain nombre de questions durant toute la rencontre, et pas forcément uniquement dans les trois dernières minutes.
Aussi, si vous avez eu l'occasion de poser l'ensemble des questions que vous aviez préparées (notamment en construisant une veille emploi adaptée) durant l'entretien, vous n'aurez plus qu'une seule question à poser :
"vous avez répondu à toutes mes interrogations, je suis très motivé par le poste et il n'y a plus qu'une seule question que j'aimerais vous poser : que pensez-vous de ma candidature ?"
... L'heure tourne, la fin de l'entretien approche, le recruteur s'agite davantage sur son siège et vous demande :
"Avez-vous des questions ?"
Quelle question saugrenue ! Bien sûr que j'ai des questions ! La rémunération n'a pas été abordée, mon voyage de noce m'oblige à m'absenter dès le premier mois et je n'ai pas demandé si c'était possible, j'ai lu des avis déplorables sur l'ambiance et j'aimerais bien avoir des précisions... Bref, oui, j'ai des questions.. et celles-là, je ne les poserai pas. Du coup, je m'enfonce dans mon fauteuil, je reste silencieux, je bredouille quelques mots confus n'ayant rien de judicieux à demander...
Avez-vous des questions ?
Cela vous rappelle quelque chose ? Pourtant, cette question est un immense classique de l'entretien ! Un passage obligé, à l'instar du col du Tourmalet dans le tour de France ! Cette phrase n'a l'air de rien tant elle parait simple, ne pose aucune difficulté en particulier, puisque totalement dévouée à votre information et portant, elle déstabilise plus d'un candidat !
Rester silencieux vous place immédiatement dans la catégorie de ceux qui se laissent porter par le vent, cet espace réservé aux indifférents, indifférents à leur sort, indifférents à l'emploi qu'ils auraient pu occuper. Cette question si simple d'aspect "avez-vous des questions ?" a deux avantages :
le premier, essentiel à mes yeux, vous permet de vous distinguer, de marquer une différence - vis-à-vis des autres candidats, par la pertinence de votre question, par l'intérêt que vous portez à votre carrière, à l'entreprise qui vous accueillera...
le second avantage réside dans le fait de vous permettre de vous engager avec davantage de certitude, de vous positionner clairement, en parfaite connaissance de l'environnement, vous assurant que le job en question vous correspond bien !
Liste de questions à poser
Je vous invite à préparer quelques questions à l'avance, selon l'annonce à laquelle vous avez répondu, selon le poste auquel vous prétendez.. Elles pourront s'inspirer de ces exemples :
- Il se peut que l'on vous ait demandé "où vous voyez-vous d'ici 5 ans ?".. A votre tour de questionner le recruteur sur les perspectives à moyen et long terme, disons sur 5 à 10 ans. Vous illustrerez ainsi votre capacité à vous projeter, notamment dans une perspective de résultats, de performance. Bien entendu, vous glanerez par la même occasion de précieuses indications sur l'évolution de l'entreprise, sa vision, son ambition.. et donc la façon dont vous vous inscrirez dans ce développement.
- "Comment décririez-vous la culture de l'entreprise ?". Vous laisserez alors le recruteur exprimer avec ses propres mots, dans son vocabulaire, dans sa compréhension, les valeurs, l'ambiance, l'historique de l'entreprise. Il relatera les virages décisifs, les moments clés.. cela peut s'avérer utile, vous ne croyez pas ?
- Il est toujours utile de comprendre les raisons profondes de la création d'un poste ou de son évolution au fil des années. Serez-vous le premier à occuper le job ? Héritez-vous d'une situation complexe, remplacez-vous quelqu'un parti à la concurrence, décédé, renvoyé, etc... ? Vous pourriez alors demander "pour quelles raisons le poste est-il vacant aujourd'hui ?", et noter, le cas échéant, la facilité ou l'embarras du recruteur à vous répondre.
- Une question plus personnelle pourrait éventuellement être posée à la personne que vous avez en face de vous.. Une question qui casse les codes et inverse le rapport de l'échange. Une question qui pousse le recruteur à s'exprimer en dehors d'une communication plus officielle, à se livrer davantage et casser ainsi, parfaitement involontairement, la frontière entre lui et vous : "Que trouvez-vous chez Tartempion (l'entreprise en question) que vous n'avez jamais trouvé ailleurs ?". J'adore cette question, légère, pertinente, créant un vrai rapport d'échange entre le recruteur et le candidat. Une question qui pourrait amener des réponses riches en enseignements et informations... des informations introuvables sur le site officiel.
- Enfin, THE question, LA grande question que personne n'ose poser et qui, pourtant, permettrait à bon nombre de candidats de mieux dormir.. Une question directe, obligeant le recruteur à orienter ses réflexions autour de vous et de ce qui va bien dans votre profil : "Que pensez-vous de ma candidature ?".
C'est une question simple, non ? Et pourtant, elle n'est jamais posée ! Il s'agit en fait d'une question clé, décisive, permettant de conclure un entretien sur une note positive, même si votre interlocuteur ne répond rien. N'oubliez pas, ce n'est pas la réponse qui importe, c'est la façon dont réfléchit le recruteur, la façon dont il pense votre candidature qui compte vraiment...
La fidélité dans le monde professionnel est une valeur appréciée
Existe t-il une règle, admise par tous, par laquelle le nombre d'années passées à un même poste, dans une même entreprise, serait synonyme de pantouflage ? Personnellement, je ne la connais pas. En revanche, j'entends trop souvent cette crainte de voir sa candidature rejetée pour cause de fidélité, ce qui sous entendrait une incapacité à bouger, à changer et à sortir de sa zone de confort.
Fidélité dans le monde professionnel : une valeur appréciée
Tout d'abord, je pense profondément que la fidélité à son employeur est davantage un signe fort envoyé au recruteur. Effectivement, au fil des années, les entreprises traversent toutes des perturbations qu'il serait facile de fuir en changeant d'emploi. Dès que le ciel s'assombrit, certains quittent le navire, sans état d'âme, traçant un chemin personnel pour construire leur carrière loin de l'agitation engendrée par les crises successives.
"Oui, je suis resté longtemps en poste, malgré les difficultés rencontrées, j'ai plusieurs fois eu l'opportunité de quitter mon entreprise, mais je suis resté fidèle à la conviction de mon engagement, qui inclue de vivre des périodes plus chaotiques."
Être resté fidèle à son employeur
Par ailleurs, la fidélité à son entreprise peut également impliquer le fait de s'y sentir en phase, en harmonie. Alors pourquoi changer, pour créer de la dissonance ? Parce que cela fait bien de changer d'emploi tous les trois ans, d'initier des projets puis de partir en les laissant en plan ? Les entreprises ont valorisé la capacité de changement, d'adaptation. Une capacité qui se traduisait par un plan de carrière formaté, où régulièrement, le salarié cesse sa collaboration pour en entamer une nouvelle, ailleurs, chez le voisin, le concurrent... Face aux changements générationnels, sans tirer de conclusion hâtive, il est plus rare de recruter dans la durée, nous assistons depuis quelques années à la valse des postes, un jeu de chaises musicales incessant, créant des insomnies chez nos chers RH - et faisant la fortune des cabinets de recrutement. A l'heure du zapping professionnel, des comportements impulsifs, d'une culture de consommation, y compris dans l'emploi, l'attachement à son emploi équivaut à une bouffée d'oxygène dont il serait utile de faire profiter les recruteurs. La fidélité à ses employeurs est gage de stabilité dans ces temps chaotiques.
Bien sûr, un candidat affichant de longues années chez un même employeur devra argumenter de son désir de rejoindre telle ou telle nouvelle entreprise. Oui, vous avez bien lu : argumenter de sa motivation à rejoindre un nouvel employeur, davantage que d'argumenter à quitter son ex-employeur, c'est une clé essentielle qu'il convient de garder en tête. Vous ne serez jamais recruté car vous désirez quitter votre employeur actuel, mais uniquement parce que vous désirez rejoindre les équipes de la personne qui est en face de vous !
Une évolution continue
Enfin, dernier point, le poste que vous avez occupé durant toutes ces années a évolué, constamment, comme votre employeur, comme vous. Vous n'êtes pas le même qu'à vos débuts et l'entreprise s'est également transformée. Peut-on parler de rester dans sa zone de confort ? Lorsqu'il est question de ne pas se défiler, d'aller au bout de ses projets, de remettre en question chaque année ses résultats passés, avec de nouveaux objectifs ? La facilité ne consisterait-elle plutôt à quitter le navire sans approfondir quoique ce soit, sans s'exposer continuellement, quitte à tomber de son pied d'estale, quitte à décevoir, quitte à chuter ?
Quand la fidélité demande du courage
Je connais beaucoup de personnes qui ont préféré ne pas vivre ces situations. Je les comprends, car la fidélité demande beaucoup de courage.
Durant mes coaching, j'entends très souvent cette expression. Comme s'il fallait être lisse pour accrocher un recruteur. D'où sort cette légende ? Celle qui annoncerait qu'un parcours se doit de suivre des règles, celles d'une évolution tranquille, celles qui correspondraient à un idéal, au portrait robot du candidat parfait.
Tout d'abord , un parcours lisse n'existe pas vraiment. Une progression peut-être, une évolution dans les responsabilités, pourquoi pas, une longue fidélité à un même employeur, ok.. mais une vie professionnelle lisse : non.
En quoi un parcours pourrait être qualifié de lisse ? Peut-être dans une certaine logique d'évolution, où petit à petit, je deviens un expert dans mon secteur d'activité, dans mon métier. Comme si, de la première minute de ma carrière professionnelle jusqu'à aujourd'hui, j'avais parfaitement prévu tout ce qui allait me tomber sur le coin de la tête, comme si j'avais échafaudé une stratégie à laquelle, au cours des années, je serais resté fidèle, faisant fi des épreuves et des opportunités de la vie. Cela sous entend que je serais le même qu'à mes débuts professionnels. Je n'ai pas changé d'optique, de vision, de comportement... Si je suis exactement le même, alors il se peut que je sois toujours inexpérimenté de tout ce qui fait le sel d'une carrière, les difficultés, les nécessités d’adaptation, les mauvaises surprises, les crises économiques, etc...
Un parcours lisse aurait il alors cherché à échapper à la réalité que personne ne contrôle ? Je ne crois pas au parcours lisse... et ne l'ai jamais rencontré au fond.
Lorsqu'une personne regrette de ne pas avoir un parcours lisse, elle croit que ses différents changements sont l'échec dans sa recherche d'emploi. Elle le croit sincèrement. Elle imagine qu'il aurait fallu savoir justifier ses choix, les expliquer, pour pouvoir montrer à quel point la maîtrise a caractérisé son évolution professionnelle. Ici se niche une fausse croyance. La question n'est pas de justifier quoique ce soit et de demander pardon d'être là.
Non, la réalité est autre : une personne dont le parcours est changeant a su rebondir, faire face aux opportunités et circonstances de la vie, tant personnelles que professionnelles. C'est une personne qui a su se confronter à l'inconfort, à l'inconnu. Se confronter, est l'inverse d'une fuite. Une personne dont le parcours est chahuté peut affirmer sans trembler qu'elle saura s'adapter à son nouvel environnement, découvrir un secteur d'activité comme elle a su le faire. Parfois des circonstances personnelles comme un deuil, un divorce, une histoire d'amour l'emportent sur toute trajectoire professionnelle... Cela s'appelle la vie.
"C'est vrai, mon parcours n'est pas lisse, il est vivant. J'ai fait des choix en fonction des circonstances, j'ai pris beaucoup de décisions, certaines merveilleuses, d'autres moins. J'assume mon parcours, parce qu'il est à mon image, vivant. J'ai développé des compétences que je n'avais pas prévu d'acquérir à mes débuts. Je suis riche de mes réussites et de mes échecs, et cette richesse, bien vivante, je vous l'offre, ici et maintenant. Mon parcours n'est pas lisse ? Heureusement... je n'ai aucune attirance pour la ligne plate d'un électrocardiogramme !"
Bonne année mes amis ! Nous y sommes, 2023... Un vrai changement, une année charnière, un avant et un après.
Les réformes vont bon train, pression sur les indemnités des demandeurs d'emploi, âge de la retraite en recul tandis que le taux d'emploi des 55/64 ans est de 56% seulement en 2022. Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, les entreprises resserrent les budgets au profit de l'explosion des coûts de l'énergie, les perspectives économiques pour 2023 s'annoncent bien sombres.
Depuis quelques mois, je constate la montée en puissance de doutes, d'inquiétudes de tous ceux qui préparent la venue d'un ralentissement sévère. A nouveau le spectre de la perte d'emploi, dans les secteurs industriels, consommateurs d'énergie, dans les emplois de service, variable d'ajustement dans les dépenses en cas de récession...
Comme vous, je ne sais pas ce que sera 2023, néanmoins, mes années d'accompagnement me laissent penser que chaque crise contient son opportunité, celle du rebond, et que celui-ci, dépend pour beaucoup des choix et de l'attitude de chacun.
Je vous souhaite alors des idées claires et créatives pour 2023.
Je vous souhaite de l'audace, celle d'exprimer pleinement ce que vous êtes sans vous justifier, sans demander pardon d'être là.
Je vous souhaite d'offrir aux recruteurs les trésors dont vous êtes faits, de savoir les révéler sans prétention, les aimer en simplicité, les choyer, les étoffer.
Je vous souhaite du mouvement, celui que vous choisirez d'incarner, la tête relevée.
Je vous souhaite de vivre une année remplie de projets personnels, ceux qui comptent, qui n'ont pas besoin d'être analysés, ceux qui rendent bien vivant.
Je vous souhaite d'être conscient à quel point votre profil est précieux, à quel point votre expérience, heureuse ou non est le terreau sur lequel vous bâtirez votre communication, claire, simple et sans trembler.
Je vous souhaite de trouver cet emploi, celui qui vous réconciliera avec votre passé. Je vous souhaite de construire un présent rempli de futurs, de potentiels, de perspectives, de promesses tenues.
Je vous souhaite de ressentir comme ce que vous êtes, est attendu, espéré par des recruteurs en mal d'inspiration.
Je vous souhaite de croire en vous, de vous aimer suffisamment pour savoir à quel point, quelque part, un emploi n'attend que vous.
Je vous souhaite de sourire, d'apprendre, de vous, des autres, et chaque jour de vous rapprocher de vous-même.
Plus de 1300 articles écrits... Tous sur l'emploi ou la recherche d'emploi... Un livre de 2000 pages environ.
Pendant 10 ans, chaque soir, lorsque j'allumais mon ordinateur pour écrire un article, je me trouvais confronté à une question existentielle... : que vais-je bien pouvoir raconter cette fois-ci ? Ce blog a connu des moments de doute, d'euphorie et existe toujours même s'il n'est pratiquement plus alimenté.
Au fond, la technique de recherche d'emploi m'intéresse peu. Je me base sur des règles de bon sens et de psychologie pour apporter un point de vue - toujours discutable, j'en ai conscience - un accompagnement destiné à éclairer ou à oxygéner celui qui ne sait plus ni où regarder, ni par quoi commencer. Mon approche pourrait se résumer en une phrase :
"Ayez conscience de votre singularité, aimez la, exprimez la. Parce que quoiqu'il arrive, la différence entre un excellent candidat et vous : c'est vous."
Voilà, 1300 articles résumés en une phrase ! Alors bien sûr, je suis entré dans le détail de ce que peut être cette expression, l'estime de soi ou la reconnaissance, l'acceptation de ce qui peut nous différencier. J'ai façonné ces éléments sans jamais trop m'éloigner des objectifs de l'entreprise, ni de la réalité du candidat. S'est dessinée pas à pas, une approche singulière qui m'affranchit aujourd'hui de tout harcèlement marketing, j'ai quitté les réseaux sociaux et laisse venir à moi ceux qui se reconnaissent dans ma démarche.
Au quotidien, j'accompagne, j'analyse, je travaille à vos côtés. Sans chercher "à me vendre". C'est mon luxe. Au quotidien, j'analyse vos CV, avec toujours autant d'enthousiasme. Je pense être l'une des personnes qui passe(ra) le plus de temps à lire et décortiquer votre CV. Alors cela créé des liens très forts parce que l'histoire que je découvre, je la lis dans ses subtilités, ses non-dits, ses modesties, ses peurs. Chaque CV est une pièce de théâtre mettant en scène un bout de votre vie... Alors je me sens honoré de la confiance que vous me témoignez et après des années de pratique, mon regard est habitué à lire les silences ou l'absence de mots. A les mettre en harmonie d'une certaine façon.
Au plaisir de travailler avec vous !
Je reste un indécrottable humaniste qui croit fermement en chacun d'entre nous. Cela aide à ne pas se prendre trop au sérieux et à chercher constamment à révéler ce qui est en chacun d'entre nous. Une analyse de CV dépasse le cadre du CV. Elle permet à chacun de se réapproprier son passé professionnel, de se réconcilier avec ce dernier, d'en être fier ou tout au moins de l'assumer, la tête haute quelques soient les écueils vécus. La posture tout entière du candidat s'en trouve revigorée, car ce CV devient la structure même d'une approche solide que l'entreprise saura exploiter. C'est cela mon approche, vous accompagner pour créer une sorte de trait d'union entre l'employeur et le candidat.
Je pense que je reprendrai de temps en temps l'écriture sur ce blog, juste comme ça, sans pression aucune, juste pour le plaisir de vous dire comme j'aime vous travailler à vos côtés chaque jour.
Bon... l'entretien s'est plutôt bien déroulé, vous êtes relativement satisfait, ayant pu exprimer tout ce qui vous semblait important... Vous avez obtenu un certain nombre de réponses et êtes plus que jamais déterminé à obtenir le poste.
De retour chez vous, vous expliquez sommairement à vos proches ce que vous avez retenu, vos impressions, vos ressentis.. et déjà, les détails s'envolent dans les profondeurs d'une mémoire défaillante tant la vague de satisfaction a tout emporté sur son passage.
Notes récapitulatives de son entretien d'embauche
Bien récapituler son entretien d'embauche
Alors, tant bien que mal, vous rassemblez tous les morceaux de souvenirs et tentez de reconstituer l'entretien. Mais au fait, pourquoi est-il nécessaire de reconstruire les séquences de votre échange ?
Pour vous livrer à une critique objective de votre prestation, aborder les points d'amélioration, mieux préparer les sujets délicats, ceux qui ont demandé un effort particulier ou un soin spécifique. Observer les points de facilité, les phrases clé, les étapes de votre parcours qui ont marqué le recruteur.
Pour garder une trace de tout ce qui a été dit, les réponses aux questions que vous avez posées, les informations relatives au poste, au contexte de l'entreprise, les subtilités du secteur d'activité, quelques noms clés que vous avez captés.
Pour alimenter votre prochain entretien, qu'il soit dans le cadre de CE recrutement ou dans un autre cadre, vous pourrez aisément vous appuyer sur certains éléments de votre échange pour poser de nouvelles questions, rebondir sur une thématique, obtenir certains éclaircissements..
Pour récapituler sereinement et efficacement un entretien, je vous conseille de vous poser quelques minutes juste après votre rencontre... N'attendez pas que le temps efface quelques éléments déterminants. Préférez vous isoler avant de partager votre expérience avec votre conjoint, famille, etc...
Retenir les points importants de l'entretien de recrutement
Résumer un échange d'une heure n'est pas aisé, cependant, trois questions essentielles vont alimenter vos notes :
A- Qu'est-ce qui, dans cet échange, me permettra de mieux aborder l'entretien suivant ? Il s'agira ici de relever les points forts de votre prestation, les points d'amélioration, les thèmes à creuser (préparation spécifique sur une thématique technique par exemple), les changements éventuels à apporter au CV..
B- Qu'est-ce qui, dans cet échange, me permet de cerner parfaitement le poste proposé ? Evidemment, vous y noterez les éléments relatifs aux conditions de l'emploi (localisation, durée du contrat, rémunération, organisation...) et aussi tous ces détails plus subtils relatifs à l'historique du poste (création ou remplacement), les attentes des recruteurs (objectifs, insistance particulière sur un sujet..), le contexte économique de l'entreprise...
C- Enfin, qu'est-ce qui me motive profondément, me donne de l'énergie à l'idée d'obtenir ce poste (rémunération, activité, horaires - aucun tabou dans vos motivations ! Elles vous appartiennent et ne regardent que vous !). Et au contraire, qu'est-ce qui me limite, me freine dans l'obtention du poste ? Il s'agira peut-être de limites liées à votre profil (diplôme ou expérience inadéquate), de limites parfaitement subjectives (mon futur N+1 me fait peur !), ou objectives (job situé à 50 km de mon domicile, rémunération en dessous du marché, La réputation de l'entreprise est exécrable..)
Vous l'aurez compris, vous entrez de plein pied dans une cycle d'amélioration continue : Il n'existe pas d'entretien raté, au pire, il vous permet de progresser et d'améliorer votre prestation pour le prochain échange, au mieux, vous obtenez le job !
Fiche récapitulative d'entretien d'embauche à télécharger
En suivant ce lien EXEMPLE DE FICHE RÉCAPITULATIVE À TÉLÉCHARGER, vous trouverez un TYPE de fiche récapitulative d'entretien.. adaptez-la à vos besoins, transformez-la en un outil qui corresponde à vos attentes, vos besoins ! Au fur et à mesure de vos entretiens, compilez ces fiches, numérotez-les, conservez-les jusqu'à l'instant où vous obtiendrez le job de vos rêves. Elles constitueront également un excellent dossier sur lequel échanger avec vos conseillers emploi. Enfin, ces fiches constitueront un excellent indicateur de l'efficacité de vos recherches :
- Peu voire aucun entretien : votre CV est à retravailler en priorité. Pour quelques dizaines d'euros, je ne peux que vous recommander de faire appel à un coach emploi comme votre serviteur (voir les prestations de coaching CV) ou alors de revoir la totalité de votre démarche de recherche (coaching retour à l'emploi).
- Quelques entretiens mais aucun job : c'est l'entretien d'embauche qu'il vous faut en priorité travailler. Découvrez alors la prestation de préparation à l'entretien de recrutement délivrée par HLC Conseils.
Quelles informations pourriez-vous collecter pour rendre votre prestation lors de l'entretien de recrutement, autrement plus professionnelle et impactante...?
Imaginez un instant, le téléphone sonne, vous êtes convoqué à une entrevue. Gardant en tête les 5 points que le recruteur cherchera à valider en vous rencontrant, à partir de maintenant, une enquête minutieuse vous attend afin que vous puissiez produire le meilleur résultat. Oui, c'est maintenant que les choses sérieuses commencent et que le compte à rebours a débuté.
Evidemment, je pars du principe que le recruteur vous aura communiqué le nom de l'entreprise (ce qui n'est malheureusement pas garanti) ou bien que vous l'aurez deviné ou au moins, que vous maîtriserez parfaitement le secteur d'activité en question.
Vous avez quelques heures, au mieux quelques jours, pour révéler au monde votre expertise, votre motivation et votre maîtrise des sujets que vous aborderez.
Quelles informations chercher pour se préparer au mieux à l'entretien de recrutement ?
Vous allez maintenant construire une démarche qui vous permettra :
de valider votre choix et de renforcer - le cas échéant - votre motivation de rejoindre telle ou telle entreprise
de développer un échange équilibré face au recruteur
d'émettre une image de professionnel, une personne qui prépare ses interventions pour en puiser un maximum de ressources, comme vous le ferez plus tard lorsque cette entreprise aura eu le génie de vous recruter.
Bon, commençons par le commencement :
Santé financière de l'entreprise
1- Tout d'abord, il est fort probable que vous vous jetiez sur internet pour effectuer vos premières recherches. Tout y est, ou presque, les communications officielles de votre futur employeur, son site , mais aussi quelques données comptables sur score3, société.com ou encore kompas.com. Vous trouverez une multitude d'informations précieuses comme son évolution au fil des années, une évolution en termes de croissance d'activité, celle des effectifs..
Vous pourrez puiser dans le site dit "corporate" des sources d'inspirations relatives aux valeurs, à la vision ou philosophie de l'entreprise.
Toutes ces recherches vous permettront d'orienter votre message, de peaufiner le discours, de l'adapter à la "philosophie" affichée.. et aussi de poser des questions sur toutes les zones d'ombre (baisse des effectifs en telle année, chute du chiffre d'affaires à telle période, etc...). Après tout, vous rendre compte que l'entreprise qui vous convoque, présente une activité pour le moins inquiétante en termes de résultats, mérite bien quelques explications pour que vous puissiez vous engager sereinement, vous ne croyez pas ?
2- La première étape étant validée (malheureusement trop souvent bâclée, il faut bien le reconnaître), passons à l'étape supérieure, une étape plus subtile et cruciale : déterminer quelle image, quelle position défend l'entreprise sur son marché ou auprès du public. Bien entendu, vous vous appuierez sur une veille sérieuse, une veille à la fois géographique, économique et sectorielle. Pour cela, vous élaborerez un maillage très fin à partir de la presse régionale, de la presse professionnelle spécialisée en notant les déclarations publiques des dirigeants (dont vous obtiendrez du coup tous les noms). Les syndicats professionnels constitueront également de précieux alliés dans la recherche d'informations sur votre futur employeur (contactez-les par téléphone, ils sont très souvent disponibles et heureux de rendre service !)
3- Selon les secteurs d'activités, vous pourrez obtenir bon nombre d'informations auprès des fournisseurs, prestataires de services, tous ceux qui connaissent l'arrière boutique, ce que vous ne trouverez pas sur internet. Personnellement, je ne connais pas mieux qu'un salon professionnel pour obtenir des informations utiles, voire sensibles sur telle ou telle entreprise ou encore sur tel secteur d'activité. Les sites des salons professionnels constituent de formidables sources d'inspiration et de connaissance vous offrant les acteurs du secteur, leur adresse et même les noms de contact, voire leur e-mail... Des informations qui valent de l'or, qui complèteront parfaitement toutes les communications émises par l'entreprise.
4- Connaissez-vous les concurrents directs ou indirects, tous ceux qui évoluent dans le même secteur d'activité ? Quels sont les nouveaux entrants, ceux qui raflent des parts de marché année après année, ceux qui bousculent les codes. Qui sont les acteurs historiques ? Bonne question, n'est-ce pas ? Comprendre le contexte dans lequel évolue votre futur employeur, vous permettra de valider certaines orientations, de situer les difficultés et de relativiser le discours officiel (et souvent maquillé du recruteur). N'oublions pas que lorsque vous serez en poste, tous ces acteurs deviendront votre quotidien, les sujets de discussion autour de la machine à café...
5- Et les clients ? Emettent-ils des avis sur votre futur employeur ? Les usagers semblent-ils satisfaits ? Mécontents ? Les commerciaux sont toujours d'excellents vecteurs d'information, questionnez-les, ils se plaignent, se livrent, racontent... Posez des questions, vous obtiendrez des réponses... Toujours. Peut-être êtes vous, vous-même déjà client ? Vous pourriez vous transformer en client mystère, toujours sur un salon, dans un magasin.., encore une fois, les commerciaux seront intarissables (aussi ceux des concurrents..) sans jamais vous demander qui vous êtes.
6- Enfin, questionnez votre propre réseau, vos contacts directs, tous ceux que vous connaissez.. Si vous évoluez dans un secteur d'activité spécifique, vous glanerez aisément de précieux renseignements en sollicitant vos connaissances, chez les clients, les fournisseurs, les concurrents de l'entreprise en question.
Se préparer à un entretien d'embauche est impératif
Se présenter à un entretien de recrutement sans aucune information est une faute. Une attitude inadaptée révélatrice d'un manque d'implication, d'intérêt du candidat. Une entreprise recrute un bon professionnel, sérieux, travailleur et prêt à obtenir les meilleurs résultats possibles en se donnant les moyens de les atteindre.
J'ai bien conscience que que cette somme d'informations peut s'avérer fastidieuse à obtenir.. Par conséquent, elle se prépare bien en amont, avant même d'être convoqué à l'entretien. Cela implique d'avoir identifié son projet professionnel et d'avoir structuré sa démarche pour le réaliser dans les meilleurs délais. Cette veille se construit chaque jour, se peaufine, s'enrichit, elle est réalisée lorsque vous êtes en emploi, elle se développe par la suite et vous vous en servirez tous les jours... C'est probablement votre meilleur investissement pour développer une image sérieuse et professionnelle de votre personne.
Enfin, pour ceux qui doutent encore à appliquer ces conseils, ils sont tout droit issus de stratégies d'intelligence économique, largement appliquées dans le cadre du renforcement de l'efficacité commerciale... Vous savez, ceux qui ont tout intérêt à convaincre des inconnus de leur faire confiance... :)
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais il m'arrive parfois de rester un certain moment devant les conférences diffusées par la plateforme TedX.. J'écoute tous ces experts, ces conférenciers résumer un point de vue, une expérience, un savoir, dans un format relativement bref, une mise en scène simplissime et débarrassée de tout artifice...
D'immenses personnalités se sont prêtées au jeu d'une présentation scénarisée, écrite et partagée devant un auditoire conquis. Il est vrai que devant le succès de TedX, la multiplication des conférences dans toutes les villes (de France notamment) a dilué l'expertise passionnante des meilleurs d'entre nous, offrant de plus en plus souvent des interventions creuses dénuées d'expertise.. mais la plupart des interventions, surtout anglo-saxonnes, restent passionnantes.
Les conférences TedX ont ceci en commun : partager en quelques minutes une expertise de la façon la plus captivante pour diffuser "des idées qui valent la peine d'être diffusées". Un concentré de recherches, de réflexions accumulées au fil des années, l'essence d'un savoir...
Les conférenciers, généralement triés sur le volet, acceptent de se plier à un format exigeant, procédant au calibrage du rythme de leur intervention... Tout est prévu, les silences, les sourires, le langage, les petites histoires improvisées. La préparation est rude et nécessite un véritable engagement sous peine de... "se vautrer en beauté".
S'inspirer des meilleurs conférenciers pour préparer son entretien de recrutement
Observez ces scientifiques, ces chercheurs, si à l'aise quand ils délivrent leur savoir.. Impressionnants de facilité, ils déroulent une ou deux anecdotes personnelles (bah oui, ils sont comme nous !), se mettent à notre niveau ou nous permettent de rejoindre le leur.. Un joyau de pédagogie nous permettant d'accéder à des trésors de connaissances jusque là inconnus. Un peu d'humour, mais pas trop, un vocabulaire adapté à l'auditoire, une conclusion géniale..
Alors comme moi, le public reste concentré, attentif, qui dis-je captivé et emporté, ravi de découvrir une spécialité, un savoir, des idées... ravi de voyager dans le monde de l'intelligence.
Pourtant, une chose me parait évidente. Avant d'être des conférenciers, tous ces scientifiques, chercheurs sont.. des scientifiques, des chercheurs... Ils sont avant tout de formidables experts dans leur domaine et certainement pas dans l'art de la conférence. Ils maîtrisent remarquablement leur sujet, souhaitent partager leur passion, leur enthousiasme, ce à quoi ils consacrent leurs journées.
Ce sont de remarquables experts, tout comme vous.
Bien préparer son entretien de recrutement
Alors peut-être pourriez-vous trouver dans les conférences TedX quelques inspirations pour préparer votre prochain entretien de recrutement et captiver votre public en présentant vos compétences, votre projet professionnel ?
1- Arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt et assumez pleinement être un expert ! Un excellent professionnel ! Vous êtes le spécialiste de votre métier, un spécialiste bien plus fin connaisseur que tous ceux qui seront présents lors de l'entretien de recrutement. Vous êtes l'expert dans votre métier et pas le DRH qui est en face de vous. Apprenez à vous connaître, à reconnaitre vos qualités (employez un coach emploi le cas échéant..).
2- Tous les conférenciers estampillés Ted se sont préparés.. comme des dingues ! Vous êtes vous préparés ? Que connaissez-vous de votre futur employeur ? De quelles informations sur l'entreprise disposez-vous ? Et que savez-vous de vous ? Savez-vous ce que vous voulez et pourquoi vous le voulez ? Comment savez-vous que vous le savez ? Êtes-vous si certain de ce que vous désirez ?
3- L'interaction avec le public est une des clés de l'échange.. Comment créez-vous ce lien avec les recruteurs ? Souvenez-vous qu'un entretien constitue une formidable opportunité d'échange, de communion.. Le premier entretien n'est rien d'autre que votre première réunion de travail avec votre futur employeur, alors soyez convaincu, souriez, prenez plaisir à offrir vos idées, à construire (c'est l'un des points les plus travaillés à l'occasion de nos séminaires de préparation intensive à la recherche d'emploi..)
4- Beaucoup de conférenciers illustrent leurs propos en s'appuyant sur des images... juste parfaites. Des supports qui permettent au message de bien passer, facilement. Quels sont vos supports ? Sont-ils parfaits ? A commencer par votre tenue, sobre, simple qui n'attire pas l'attention car l'attention est avant tout portée sur vous. Vos cartes de visite, votre CV, la liste de vos références bien imprimée, prête à être remise... Vos différents profils sur les réseaux sociaux sont-ils mis à jour ? La liste de vos questions ? Une proposition de programme d'intégration basé sur un 30-60-90 jours ? Toutes ces préparations renforcent l'impact de votre prestation.
A vous de préparer votre prochaine conférence, travaillez les anecdotes, les illustrations de votre expertise, emmenez votre public avec vous, captivez l'attention en ménageant des silences.. Gardez bien à l'esprit qu'en matière de recherche d'emploi, ce n'est pas votre expertise en elle-même qui fera la différence (sinon, nous nous passerions d'entretien pour directement vous placer en période probatoire) mais davantage votre capacité à communiquer votre conviction que vous pouvez apporter tant de merveilleuses expériences à votre futur employeur...
Vous souhaitez vous préparer au mieux ? Finaliser votre approche ? Faites comme des milliers de personnes qui m'ont fait confiance, confiez-moi l'analyse de votre CV ou bien préparons ensemble votre prochain entretien de recrutement.
"j'aurais tant aimé avoir un parcours lisse, tout linéaire.. Sortir d'une grande école, intégrer un groupe international et puis, tous les sept, huit ans, changer de poste, de département, gravir les échelons et pourquoi pas, changer d'entreprise... Mais non, mon parcours ne ressemble pas à cela, et je crois que c'est exactement ce qui me fait défaut pour convaincre un recruteur..."
Voici une réflexion que j'entends très souvent de la bouche de mes clients, comme s'ils rêvaient d'une autre vie professionnelle pour ne plus avoir à se justifier, à expliquer des choix qui ne sont pas toujours... explicables.
Je sais bien que votre expertise n'est pas de passer un entretien de recrutement, qu'elle se situe ailleurs, dans un savoir être, un savoir faire, technique, théorique, académique et tous les "iques" qui s'en rapprochent..
Il est parfois usant d'expliquer une vie pleine d'aléas, de rebondissements en tous genres, de revirements, de changements.. une vie de roman, quoi ! Usant de devoir se justifier, revenir en arrière, sur des décisions prises dans un contexte qui n'est plus celui d'aujourd'hui. Alors oui, une vie linéaire semble bien reposante comparée aux tempêtes essuyées et traversées jusqu'à ce jour..
La richesse infinie du parcours atypique
Evidemment, ce que nous avons mis en place à 20 ans ne ressemble pas forcément à ce que l'on pourrait faire aujourd'hui, des décennies plus tard. Certains ont payé cash de mauvaises options, par de l'ennui, du chômage, des changements dépassant le cadre professionnel, parfois de la stagnation, des retours en arrière..
Profil atypique
Mais bon, dans ce parcours, quelques succès émergent, des satisfactions, une reconnaissance, celle de nos pairs, notre quart d'heure de gloire, d'espoir, d'enthousiasme.. Selon Oscar Wilde, "l'expérience est le nom que l'on donne à ses erreurs". Alors de l'expérience, certains parmi vous en ont accumulée, beaucoup, énormément ! Une expérience parfois issue de mauvais choix, par vanité, malchance, méconnaissance, fainéantise, impatience, mais aussi de l'expérience générée par des valeurs, celles de l'apprentissage, l'orgueil, l'honnêteté, le sens des responsabilités (familiales par exemple), la résilience.. que sais-je encore !
Ne pouvant revenir sur le passé, ne pouvant le modifier, ne reste qu'une seule option : l'assumer. Assumons ! Et respectons ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus, ce que nous continuons de devenir grâce à ce parcours sinueux... Et puis n'oublions jamais que ce "parcours" s'inscrit dans quelque chose de plus grand : la vie.. notre vie.
Confronté parfois au conformisme de recruteurs, je reste néanmoins très optimiste quant à l'ouverture de nos esprits vis-à-vis de l'atypique, du parcours "non-linéaire". J'y vois un formidable souffle, une capacité nouvelle de nos entreprises à faire autrement, à sortir du cadre, à puiser dans les Richesses Humaines (et non les ressources) ces parcours assumés, des expériences de baroudeurs, parfois paradoxales.. D'aller créer au sein d'entreprises ouvertes au non conformisme un esprit de pionniers, d'aventuriers qui expliquent leurs choix par la simple volonté et la détermination d'aller au bout de leurs envies.
Votre CV n'est pas linéaire ? N'est pas lisse ? Jonché de creux, de bosses, de sillons ? C'est dans les sillons justement que germent les graines, que sortent les notes de musique, que les chemins se tracent. Le vrai, le véritable, l'authentique n'est jamais issu d'un laboratoire aseptisé mais bien d'une confrontation à la réalité du terrain.. Et nos vies professionnelles constituent un merveilleux champ d'expérience. Vous ne croyez pas ?
Et peut être l'avez-vous remarqué, les fondements du parcours linéaire commencent à se fissurer. Aussi les grandes écoles qui propulsent très souvent de riches personnalités vers l'ennui d'une carrière lisse sont avides d'expériences "roots", de week-end de survie, d'excursions en autonomie, de boue, de saleté, de tempêtes.. Connaissez-vous le slogan d'HEC ? "Apprendre à Oser".. et bien cela ne s'apprend pas dans les couloirs ouatés de l'académisme, cela s'apprend en sortant des chemins tracés, en refusant de s'inscrire dans la linéarité d'un parcours tout tracé, en prenant des risques, et d'abord, celui de se tromper, de se planter magistralement...
Alors, soyez rassuré, votre parcours tout cabossé, vaut tout l'or du monde et contient toute les richesses de développement, de résilience, d'adaptation et de courage que recherchent les employeurs !
Analyse de CV
Votre parcours est atypique ? Tant mieux ! Vous ne savez comment le valoriser ? Investissez enfin sur vous et confiez moi l'analyse de votre CV, je serais ravi de vous apporter des réponses très concrètes pour renforcer son impact et en faciliter la compréhension (pas la vôtre, celle de votre futur employeur).
Suis-je bien dans mes pompes ? Suis-je bien dans mon job, mon emploi, cette fonction que j'exerce depuis quelques temps...?
Voilà un ensemble de questions, de réflexions essentielles par lesquelles il nous arrive de passer. Est-ce que je passe à coté de ma vie professionnelle ou au contraire suis-je bien ancré dans un emploi qui m'épanouit ou contribue au fait que je me sente bien... ?
Je le reconnais, cette question s'adresse davantage à tous ceux qui sont en emploi. Lorsque l'on tend l'oreille lors d'une soirée entre amis, ou dans la vie de tous les jours, on remarque que beaucoup de personnes se plaignent de leur job, de la difficulté qu'elles ont à le réaliser, de la perte de certaines valeurs et du stress générés par des actes stupides ou improductifs... Parfois, ce sont les relations tendues entre collègues ou vis-à-vis de sa hiérarchie qui posent un sombre voile sur notre capacité à s'investir dans un emploi qui ne correspond plus à nos attentes.
Est-ce le moment de quitter mon emploi ?
Le coaching de carrière propose un accompagnement qui dépasse largement celui de la valorisation de ses compétences ou de la préparation à l'entretien de recrutement. Il permet d'évaluer un large champ personnel et professionnel destiné à explorer vos capacités, vos motivations profondes, ce que vous attendez de la vie (et aussi ce que vous provoquez pour répondre à vos attentes), tout ce qui vous fait vibrer, ce qui vous place en haute énergie, tout ce qui vous rend.. irrésistible.
Par conséquent, aborder le thème de l'épanouissement, du bien-être ou du plaisir à se lever chaque matin pour aller travailler est l'une des approches les plus fondamentales qui soit en matière de coaching emploi. Vous destinez-vous à survivre ou à vivre selon vos envies, vos besoins.. Vous destinez-vous à vous tourner le dos, à piétiner vos idéaux ou bien à respecter intégralement (et peut-être pour la première fois) vos valeurs, votre identité...
Mal-être professionnel
Je vous propose quelques axes de réflexion pour bien aborder la question du bien-être dans l'emploi :
1- Commencer simplement à se poser cette question est le signe que quelque chose est à explorer. Peut-être une amélioration attendue ou espérée.. une fatigue ou l'impression d'avoir "fait le tour de la question", de tellement tout maîtriser par un effet de répétition, de routine que l'on stagne littéralement, sans continuer à apprendre, sans progresser dans sa pratique. Qu'avez-vous appris cette dernière année ? De quelle façon avez-vous progressé, dans vos méthodes, votre organisation, votre maîtrise technique... ? Êtes-vous sorti de votre zone de confort ? Vous êtes vous exposé à la nouveauté d'une pratique (management ? Finances ? Process ? Projets ambitieux ?)
2- Avez-vous faim de travail ? En d'autres termes, avez-vous l'impression d'être un moteur éteint, ou au contraire sollicitez vous les nouveaux défis ? Vous sentez-vous stimulé intellectuellement ? Et comment faites-vous pour entretenir vos neurones professionnels ? Vous emparez-vous de tous les travaux possibles ? Travaillez-vous trop ? Pas assez ? De certains travaux ? Lesquels en particulier ?
3- "Pleurez-vous chaque matin devant votre biscotte" (cette expression n'est pas la mienne, mais celle d'une cliente que j'ai accompagnée), le ventre noué, retardant le plus possible votre départ ? Votre emploi est-il écologique, compatible avec votre projet de vie ? Partez-vous fatigué ou au contraire plein d'énergie ? Quelles sont vos relations avec vos collègues ?
4- Vous demandez-vous régulièrement s'il est temps de changer d'emploi ? Repoussez-vous souvent cette décision parce que vous craignez de perdre quelque chose (la sécurité d'un emploi, d'un salaire, des repères, une identité sociale, etc...), parce que cela fait si longtemps que vous travaillez pour cette entreprise que la peur vous saisit à l'idée de vous confronter au marché de l'emploi... Tous les signes de lassitude anxiogène sont à traquer pour vous remettre en mouvement.
5- Parvenez-vous à vous investir dans d'autres sphères que votre vie professionnelle ? Pour rééquilibrer un manque, une envie, une valeur ? Avez-vous cette énergie pour vous libérer totalement du mal-être professionnel, vous ouvrir à d'autres horizons, rencontrer d'autres personnes ? Libérez-vous la pression qui vous ronge d'une façon satisfaisante pour votre équilibre ?
6- Une impression de gâchis vous vient-elle parfois à l'esprit ? Cette sensation de gaspiller votre énergie, votre intelligence ? De ne pas l'exploiter complètement, de tourner en sous-régime et de ressentir un immense décalage entre votre potentiel, votre intelligence et ce qu'il vous est possible de réaliser au sein de votre entreprise, ménageant les susceptibilités, ou cherchant à ne pas dépasser pour répondre aux attentes non masquées d'un management en mal d'humanité.
7- Le principe de réalité vous empêche t'il de vous poser cette question ? Vous ramène t'il à la dure réalité d'une fatalité bien encombrante. Par exemple, votre conjoint est-il(elle) en poste ? Quelle est votre marge de manoeuvre ? Êtes-vous seule(e), avec des enfants ? Sans ? Dans un lieu étranger, isolé ? Les charges financières, les responsabilités vous donnent-elles l'impression d'être bâillonné, étouffé par une situation inextricable ?
8- Travaillez-vous dans un environnement qui vous tire vers le haut ? Un management stimulant qui cherche à vous faire progresser ? Existe t'il dans votre entreprise des perspectives d'évolution ? Des "plans de carrière", une politique de formation digne de ce nom ? Et si non, qu'avez-vous mis en place pour évoluer, pour communiquer sur votre évolution ?
9- Une question qui fâche : votre employeur vous paye t'il à votre juste valeur ? Pas assez ? Trop (oui, cela arrive aussi de se saisir prisonnier d'un salaire trop élevé...) ? Votre salaire reconnaît-il vos efforts ? Un emploi sous payé est souvent assorti d'un haut turnover. Quelle est la politique salariale des concurrents ? Que disent les personnes que vous rencontrez ? Existe t'il un système de reconnaissance autre que la reconnaissance verbale (si déjà elle existe !!) satisfaisant pour vous ?
10- Aborder cette question implique t'il un changement radical, comme un changement de lieu de vie, changement d'employeur ou carrément un changement de métier ? Ou bien, des aménagements peuvent-ils être mis en place ? Des compromis qui rendront la vie meilleure, plus agréable, tant professionnellement que personnellement ?
Ces 10 questions, peut-être les vous êtes-vous déjà posées.. Elles permettent d'observer, sans passion, les conditions de votre emploi, pour reconstruire, d'une manière ou d'une autre, les conditions d'accès à une vie professionnelle plus satisfaisante.
Quitter son job ?
Des questions pour prendre de la distance, relativiser ou... décider et poser des actes concrets. Si ces questions résonnent, je ne peux que vous encourager à mettre en place une réflexion sérieuse destinée à remettre du mouvement dans votre vie professionnelle. Je vous accompagnerai dans cette démarche et vous propose de prendre connaissance de l'un des modules de coaching (très abordable, je vous rassure car j'applique une politique du prix juste) dédié à cette réflexion vitale.
5 points incontournables validés par le recruteur pendant l'entretien
Mais non, vous n'avez pas une tête de CV ! Enfin, je vous le souhaite.. Ce bout de papier n'est rien d'autre qu'un passeport, un document vous ouvrant les portes de l'entretien. Il ne contient ni votre ADN, ni votre intimité. Le Curriculum (cela fait bizarre d'écrire ce mot effacé de notre vocabulaire) est un document de communication et rien d'autre.
Vous êtes donc infiniment plus riche, plus intéressant que votre CV, que toutes ces informations résumées et éparpillées par ci par là sur une page ou deux...
Bonne nouvelle, non ?
Alors si le CV constitue la porte d'entrée à l'entretien de recrutement, du moins la poignée que vous allez actionner, le recruteur ne se décidera jamais sans avoir - un minimum - échangé avec vous. Vous rencontrer pour se positionner.. Voilà l'objet de l'entretien de recrutement. L'issue de l'échange dépend donc largement plus de vous, et donc de ce que vous exprimerez, que de votre CV. Vous ne croyez pas ?
Afin de transformer cette première rencontre de la façon la plus favorable qui soit, je vous propose de vous concentrer sur cinq éléments essentiels qui constitueront la trame décisionnelle de votre recruteur :
1- Votre honnêteté
A l'heure des réseaux sociaux, du maquillage assumé de compétences ou d'expériences, des arrangements avec la vérité, vous vous démarquerez en assumant votre unicité, celle qui vous inscrit dans la vérité.
Pas la peine de travestir la réalité, de faire un numéro de claquettes destiné à séduire votre interlocuteur, ce qui l'intéresse, c'est votre UNICITÉ..
Qu'est ce que cette fameuse unicité ? C'est la somme de ce en quoi vous croyez, de ce qui fait sens pour vous, vos valeurs, vous savez, celles qui ne sont pas négociables.. Ces dernières ont toujours un lien, un rapport avec vos choix, vos orientations, vos prises de décision, votre posture, et constituent une trame fascinante pour parler de vous et du chemin professionnel qui est le vôtre.
Cette honnêteté est une base extraordinairement solide sur laquelle pourra s'appuyer le recruteur pour valider le fait que vous correspondez bien à l'esprit ou à la politique de l'entreprise.
Serez-vous enthousiaste à l'idée de participer, d'appliquer, de développer la vision de votre employeur ? Il s'agit là d'un point vital que cherchera systématiquement à valider le recruteur.
Ah oui, quand j'évoque les valeurs, je parle bien entendu des vôtres, de celles qui restent bien à l'abri au fond du ventre, celles qui sont plus fortes et qui ne correspondent pas toujours aux valeurs que vous ont transmises vos parents ou plus largement la société...
2- Votre potentiel
Comment réagissez-vous aux changements constants d'une entreprise, quelles sont vos capacités d'adaptation ? Comment prenez-vous une décision, comment l'appliquez-vous, la partagez-vous ? Le comportement n'est pas forcément le coeur de cette thématique mais davantage la façon dont vous appréhendez les évènements inhérents à la vie de l'entreprise pour passer des caps et atteindre les objectifs qui vous sont confiés..
En bref : en avez-vous sous la pédale ?
Vous inscrivez-vous dans une démarche d'amélioration, d'apprentissage, d'évolution..? Ou non...(ce qui ne serait pas forcément le meilleur signe à envoyer..) ?
Toutes vos capacités se travaillent, se peaufinent, s'améliorent. Elles font appel à vos formidables qualités professionnelles et personnelles, mais aussi à votre capacité à mobiliser les ressources extérieures, celles des autres, de vos collègues, d'un professeur, d'un mentor, d'un prestataire externe, consultant ou coach...)
3- Votre sérieux
Attention, je n'évoque pas le fait que vous tiriez une tête de six pieds de long, mais davantage votre niveau d'engagement dans ce recrutement. Votre préparation, la façon dont vous avez investi une énergie dans la collecte d'informations, dans la quête d'éléments décisifs pour que votre candidature soit justifiée, cohérente.
Que vous vous comportiez comme un candidat qui sait exactement pourquoi il est face aux recruteur, parce qu'il connait ses compétences, les illustre facilement, parce qu'il sait ce qu'il apportera demain à son employeur. Parce qu'il maitrise le secteur d'activité, en a analysé les évolutions, les tendances. Intéressez-vous à l'entreprise, elle s'intéressera automatiquement à vous...
"parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse !"
4- Votre moteur
Ou plus prosaïquement, vos motivations.. Qu'est-ce qui vous met en mouvement ? Qu'est-ce qui vous place en haute énergie ? Qu'est-ce qui vous donne envie de vous lever chaque matin ? Ces motivations sont forcément les vôtres.. Elles se communiquent facilement et peuvent devenir virales.. Un enthousiasme partagé soulève des montagnes.. et la vôtre de montage, c'est d'obtenir le poste. Vos motivations répondent à la façon dont vous appréhendez votre univers, dont vous promenez sur votre territoire, la façon dont vous avez cartographié les contrées que vous désirez explorer.
Le recruteur valide par conséquent le fait que le projet d'entreprise soit bien adapté à vos motivations les plus profondes (et pas l'inverse...)
5- Vous et rien que vous
Vous le savez, la différence entre un autre excellent candidat et vous, c'est vous... Votre histoire, vos choix, les parcours de vie, les accidents, succès.. Toute cette richesse extraordinaire qui demain s'animera au service d'un employeur adapté à vos besoins..
La singularité de votre candidature, voilà ce qui marquera la différence, ce qui vous permettra de vous distinguer sans jouer la comédie. L'entretien est tout sauf un interrogatoire auquel l'on se rendrait en traînant des pieds. Il est avant tout une occasion formidable d'échanger, de parler sincèrement de ce qui vous anime, ce que vous êtes, ce que vous souhaitez partager. Tout cela constitue la clé d'un entretien réussi, un entretien à l'issue duquel vous ne nourrirez aucun regret...
Vous souhaitez travailler votre prochain entretien de recrutement avec un coach professionnel ? Découvrez la prestation d'accompagnement et de préparation aux entretiens de recrutement, un accompagnement très efficace, très dense qui renforcera votre approche, bien sûr, mais surtout votre confiance. Une préparation que je vous invite à mettre en place rapidement, y compris en ce mois d'aout, pour renforcer toutes vos chances d'obtenir un nouveau job dès la rentrée !
Vous êtes très peu actif sur LinkedIn ? Votre profil reste caché dans les limbes du numérique et le nombre de vos contacts n'a pas évolué depuis plus de cinq ans... ? Ce peut-être un choix, que je respecte. Mais au fond de moi, je dirais plutôt qu'il s'agit d'une belle erreur qui vous prive d'opportunités emploi que d'autres s'empresseront de saisir !
Savez-vous pourquoi il est nécessaire de cumuler les contacts sur ce type de réseau social professionnel ? Parce que c'est l'une des façons les plus efficaces d'accéder au marché caché de l'emploi.. tellement caché que les recruteurs n'en ont même pas encore conscience... Oui, par l'accumulation de contacts sur LinkedIn par exemple, vous découvrez en avant première, quels seront les futurs recrutements des entreprises que vous avez ciblées... Pas mal, non ?
Accéder au marché caché de l'emploi grâce aux réseaux sociaux
Nous l'avons tous constaté, autour de nous ou dans notre propre comportement, dès qu'une personneintègre un nouveau job, elle s'empresse de le faire savoir en mettant à jour son profil LinkedIn.
C'est logique, une nouvelle image, un virage dans la carrière, une mise en mouvement, parfois la satisfaction de ne plus être dans une situation.. insatisfaisante.. Donc, la mise à jour du profil ne traîne généralement pas, peu de personnes s'affichent comme étant encore employées de l'entreprise qu'elles ont quittée, parfois en mauvais termes.
Elles informent alors leur réseau, du job, des responsabilités qui sont les leurs, de l'entreprise qui les emploie.. Beaucoup d'informations mises à jour, jusque là rien de nouveau, cette pratique, vous l'aviez déjà constatée et peut-être même appliquée.
Le marché caché de l'emploi
Ceci dit, si vous cumulez les contacts au sein de toutes les entreprises que vous avez ciblées, celles qui sont l'objet de vos candidatures spontanées... si vous cumulez les contacts de ceux qui occupent un poste similaire à celui que vous recherchez... alors vous serez certainement passionné par le fait que telle ou telle personne ait quitté son ancien job... le laissant vacant un certain moment.. vacant, libre.. Un poste intéressant s'est libéré et s'offre maintenant à vous, souvent avant même qu'un recrutement officiel ne soit lancé.
Par votre expérience en entreprise, vous avez déjà constaté comme un départ n'est pas systématiquement compensé par une arrivée.. Le recrutement ne va pas toujours de soi, coûteux dans une période de disette, les entreprises serrent leurs budgets et vont de plus en plus tenter de continuer leur activité sans remplacer le collaborateur démissionnaire... Voilà exactement une partie importante de ce que l'on appelle le marché caché : un poste disponible qui n'a fait l'objet d'aucun recrutement officiel et dont le remplacement est plus qu'incertain.
Votre force, et surtout votre intelligence dans larelance de votre recherche d'emploi, sera de vous positionner à l'instant précis ou l'un de vos contacts vous informe de son nouveau job. Postulez alors chez son ancien employeur, proposez vos services, envoyez une candidature spontanée sans attendre ! Vous insisterez sur ce que vous êtes en mesure d'apporter à l'entreprise, vos qualités, vos compétences, en terme de résultats, de développement potentiel, d'expertise...
La proactivité en recherche d'emploi
Régulièrement, vous recevrez des notifications ou un récapitulatif des news de votre réseau. En organisant votre emploi du temps, et en accédant régulièrement à votre page d'accueil, vous embrassez d'un coup d'oeil, l'ensemble des actions générées par votre réseau. Ces informations valent de l'or ! Elles valent et contiennent votre futur job ! Chaque jour (ce que je vous recommande), chaque semaine, chaque mois, vous aurez ainsi accès à chaque modification du profil des contacts qui ont évolué sur le plan professionnel.. Aussi, plus votre réseau contient des contacts bien ciblés, nombreux, et plus vous devenez l'expert en proactivité qui vous permettra de vous positionner au meilleur moment au sein de votre futur employeur.
Comme vous, j'entends souvent dire que la quantité de contacts ne correspond en aucun cas à la qualité souhaitée. Être hyper-sélectif, n'accepter que les contacts que l'on a physiquement rencontrés est - de mon point de vue - une très grossière erreur pour tous ceux qui veulent évoluer dans leur carrière. Appuyez vous sur des informations extraordinaires, toutes celles qui proviennent, non pas des entreprises, mais de ceux qui les font vivre !
Enfin, offrez aux entreprises encore hésitantes sur l'opportunité de recruter, la chance de travailler avec vous ! Elles vous seront reconnaissantes de leur avoir épargné le coût parfois exorbitant d'un recrutement et d'apporter une réponse enfin claire à la question de savoir si elles remplacent ou non le collaborateur parti !
Commençons par une vérité connue de tous : Savez-vous ce qui se cache derrière une excellente présentation des compétences ? D'avoir entamé un processus de connaissance personnelle visant à identifier et recenser ses atouts en vue de la concrétisation du projet professionnel. Oui, bien présenter ses compétences implique d'avoir passé un temps suffisant à travailler sur.. soi.
Tout ce qui va de soi, va mieux en le disant, n'est-ce pas ? Or, je constate chaque jour que l'immense majorité de mes clients n'a pas réellement conscience de ses atouts, de ses forces, des qualités professionnelles.. Et du coup, n'a encore moins d'idées sur la façon de les valoriser...
Bien valoriser ses compétences professionnelles
Connaitre ses compétences
En accompagnant mes clients durant des heures privilégiées d'échange et de construction (notamment en coaching emploi), je me concentre essentiellement sur la (re)connaissance des compétences, qu'elles soient directes ou indirectes. Je m'appuie alors sur des protocoles puissants, que dis-je, imparables, qui permettent de révéler à mon client, une vérité criante, souvent cachée depuis bien longtemps. En abordant quatre thématiques distinctes et intiment mêlées, nous remontons le fil de la connaissance de soi, scrutant et analysant tous les champs personnels et professionnels de la personne (je crois qu'il n'y as pas plus passionnant que cette exploration !) :
Aujourd'hui, qu'est-ce que je sais faire exactement ? Cette question toute simple implique de passer en revue le déroulé d'une journée type, celle du poste actuel ou du dernier emploi occupé. Prenez plaisir à remonter le temps, en décortiquant votre agenda, action après action (j'ai failli écrire tâche, mais je déteste ce mot !). A quoi ressemblent les projets que vous avez suivis, quelles sont vos réalisations, résultats obtenus ? Quelles connaissances théoriques ou pratiques vous ont permis d'atteindre tel ou tel objectif ? Quel savoir-faire pouvez-vous revendiquer ? Enfin, face à chacune des réalisations débusquées, notez votre ressenti ou émotion "je me sens fier d'avoir terminé tel projet...", Je me sens utile de...", etc.
Deuxième questionnement, au delà des faits, de la réalité tangible de vos actions et réalisations, demandez-vous : qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Qu-est-ce que je veux faire ? Voilà une question importante à laquelle beaucoup ne savent pas quoi répondre.. Comment viser une objectif si l'on ne le connait pas ? Alors une autre façon d'aborder ce point est de vous connecter à cette émotion nommée "plaisir". Je suis généralement à ma place, ou je me sens bien à ma place lorsque je rencontre la satisfaction de faire ce que je fais, lorsque je m'accomplis. Qu'est-ce qui me gorge de plaisir, quelles actions génèrent en moi de la satisfaction ? (attention, je n'évoque en aucun cas le bonheur au travail... hein !)
OK, j'ai fait le point sur ce que je sais faire, sur ce qui m'apporte aussi un maximum de plaisir... C'est un bon début, mais ce n'est que le début car maintenant, je dois m'interroger sur mes capacités : Quelles sont mes marges de progression ? Quelles sont mes cacapictés d'apprentissage, d'évolution ? Qu'ai-je envie de tester, d'apprendre ? Après tout, j'ai un cerveau qui me permet de copier, de modéliser les meilleurs, d'observer.. et j'ai un coeur qui me permet de me lancer ! Qu'ai-je envie d'explorer !
Et maintenant le dernier thème, celui qui ne pose en général aucune difficulté.. Qu'est-ce qui me sort par les yeux et qu'est-ce que je ne veux plus faire...? Alors évidemment, dans ce que je ne veux plus faire, il existe aussi une part de réalisme qui nous ramène au fait que.. envie ou pas envie, nous serons contraints de le faire car il est inhérent à notre job. En revanche, par ce questionnement, je commence à poser mes limites, définir les contours du négociable, ce que je peux tolérer, accepter et ce que je refuserai sans état d'âme... Je définis mes pôles d'excellence et écarte ceux qui me ratatinent, me tannent, me fanent... Cela revient à reconnaître les contours de son écologie pour mieux... se respecter.
Maintenant que vous êtes des champions de la réflexion sur vos atouts et compétences professionnelles, peut-être vous posez-vous la question de savoir quoi en faire ... ! Et bien, vous avez raison, c'est une excellente question !
Tout d'abord, gardez à l'esprit que la valeur des compétences que vous aurez définies sera largement supérieures à celles que je peux lire sur un CV dont l'auteur n'est pas passé par ces questionnements... Si je le ressens, le recruteur aussi..
Pour qu'elles soient les plus pertinentes possibles, ces compétences, je vous propose de travailler à un rapprochement : débusquer les compétences clés recherchées par les entreprises et les comparer aux vôtres.. Ce n'est pas sorcier, dit comme cela, en revanche, comment faire mouche et lister efficacement ces compétences clés tant convoitées par les recruteurs ?
Là encore, je vous invite à suivre chaque étape scrupuleusement en répondant à ces nouvelles questions :
Les compétences recherchées par les recruteurs
Vous avez détecté des forces, des atouts, des appétences particulières. Quelle action, quelle compétence vous distingue réellement ? Que faites-vous si aisément, avec plaisir ? Que savez-vous faire mieux que quiconque ? OK, vous ne connaissez pas "quiconque", en revanche, avec un peu d'objectivité, vous pouvez facilement vous souvenir de vos collègues, du regard envieux ou admiratif qu'iles jetaient sur certaines de vos actions quotidiennes, ou réalisations ! En coaching, nous partions d'un principe simple : pour atteindre un objectif, quel qu'il soit, il est souvent plus facile de s'appuyer sur ces forces, de les développer, de les maximiser, les améliorer davantage que de corriger des faiblesses en utilisant une énergie considérable pour atteindre un résultat bien éloigné des sommets tutoyés par vos atouts...
En quoi mes cercle d'excellence peuvent-ils apporter quelque chose à l'entreprise...? Si je suis particulièrement doué dans tel domaine, qu'est-ce que cela peut concrètement apporter à mon futur employeur ? Quels sont les éléments qui permettraient à mes compétence de s'exprimer pleinement, de s'étoffer, d'éclore ? Des moyens, un environnement particulier, une atmosphère...?
En quoi suis-je différent de ceux qui ont le même métier que moi ? Suis-je un autodidacte ? Une expérience particulière dans une entreprise de renom ? J'ai vécu à l'étranger ? J'ai connu beaucoup d'employeurs ? Des années d'expérience? La liste est infinie car votre personnalité marque déjà une différenciation par votre histoire, vos valeurs, votre culture...
Pour quelles compétences les entreprises sont-elles prêtes à investir de leur temps, de leur énergie.. et de leur argent ? Question incontournable.. sinon, on tourne en rond ! Penchez-vous sérieusement sur les annonces emploi, comparez et notez les points communs entre vos compétences clés et celles que recherchent les entreprises, quelles sont celles qui reviennent le plus souvent ? Multipliez les rencontres avec votre réseau, pour échanger, enquêter sur ce que recherchent VRAIMENT les entreprises... Soyez dans l'ouverture !
Enfin, un dernier questionnement plus intime, plus personnel : Pourquoi suis-je doué dans tel domaine ? Qu'est-ce qui m'a permis de développer cette compétence ? Et comment la conserver ? Comment encore la développer ? Qu'est-ce qui me rendra expert dans ce domaine ? Pour Malcom Gladwell, l'expertise est atteinte dès lors que 10.000 heuresauront été consacré à l'exploration et l'approfondissement d'un champ.. Où en êtes-vous ?
A l'instant où vous connaitrez précisément vos compétences que vous saurez celles que les entreprises recherchent, alors, mes chers amis, vous serez en mesure de travailler votre BVJ : Business Value Justification. Ce qui fait la différence, pourquoi vous et pas un ou une autre...
La mise en avant s'en trouvera plus aisée, comme par magie, vous parviendrez alors à évoquer vos compétences sans rougir en gardant à l'esprit que vous n'est pas pas à vendre.. mais que vos compétences répondent très précisément aux attentes du recruteur !
Si vous souhaitez travailler précisément sur ce qui marque une différence entre les autres et vous, contactez moi par e-mail, je me ferai un plaisir de vous présenter les différentes approches qui vous permettront de valoriser votre parcours et surtout les compétences que vous vous avez su mobiliser et développer.
Garder les idées claires et une énergie à toute épreuve pendant sa recherche d'emploi
C'est vrai, l'équipe de France vient de remporter le mondialde football et beaucoup d'entre nous se réjouissent profondément de cette fantastique nouvelle. Une nouvelle qui apporte son lot de plaisir, de joie sincère, d'échanges entre proches, au sein de la famille, de réunions festives et joyeuses.. Bref, une vraie bonne nouvelle qui peut redonner une belle énergie à tous ceux qui l'avait perdue de vue..
D'une façon générale, en dehors de cette période assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître, je recommande chaleureusement de se déconnecter des médias pour passer au travers du flot continu de terribles nouvelles, toutes plus horribles les unes que les autres et qui, à force, sapent le moral du plus endurci d'entre nous. Décidons de ne pas nous laisser emporter par l'ambiance générale et préservons un semblant d'énergie pour rester positif, y compris durant sa recherche d'emploi.
Attention, par positif, je n'évoque pas une capacité à se réjouir de tout en toutes circonstances, mais bien à renforcer cet état d'esprit qui permet de se sentir au clair, rayonnant autour de soi et provoquant une forme de bienveillance intérieure, très étrangère à la maltraitante continue que constitue l'absorption de nouvelles extérieures désagréables, qu'elles soient véhiculées par les médias ou par l'absence d'opportunité d'emploi.
Garder le moral pendant sa période de recherche d'emploi
Comment rester positif en 9 étapes
1- Êtes-vous télévision ou radio ? Écoutez-vous deux fois, cinq fois, dix fois, vingt fois les mêmes nouvelles sur les chaînes d'information ? Êtes-vous bombardé continuellement de news pour lesquelles, votre pouvoir d'action est faible, voire nul ? Si vous êtes comme moi, j'imagine que vous n'avez peu d'influence sur les élections dans tel ou tel pays ou sur telle ou telle catastrophe au bout du monde. Attention, je ne dis pas qu'il est utile de fermer les yeux ou les oreilles sur tous les événements extérieurs, mais je crois profondément malsain de s'y connecter aussi fréquemment au cours d'une journée de recherche d'emploi. Je vous propose alors de remplacer ce temps d'assimilation d'informations générales par un vrai moment, structuré, préparé, d'acquisition d'informations utiles, liées à votre recherche de job. Des informations relatives au secteur d'activité, par exemple, des informations destinées à renforcer vos compétences, vos qualités professionnelles, vous informer sur telle ou telle entreprise, sur un projet... Cherchez, fouinez... Devenez avide de ce type d'information, lisez les journaux professionnels, suivez des formations, questionnez les acteurs de votre métier.. Ne restez pas en marge du mouvement... de votre mouvement.
2- Et si.. et si vous testiez vos idées, et si.. et si vous raisonniez en apportant un peu plus de rêve.. et si.. et si vous vous disiez plus souvent "et si..." ? ET si... pour écrire de nouvelles pages.. La part de rêve, la connexion à d'autres horizons, celle qui vous permet de raisonner différemment, d'apporter une vraie différence à vos méthodes, implique une réflexion plus poussée, plus "dérangeante" pour vos habitudes.. Changer de perspective, d'objectif pour explorer un monde jusque là inconnu, de nouvelles idées à tester, à peaufiner pour ne jamais rester planté les deux pieds dans le même sabot.
3- Écartez vous le plus possible de tout ce qui parasite et "bouffe" l'énergie. Vous savez, tous ces moments pendant lesquels vous soupirez d'exaspération, de lassitude, d'énervement.. Fuyez les sources de ces maux, ce qui provoque la tension dans le ventre. Il peut s'agir d'une simple et très "innocente" remarque dans votre entourage... Prenez vos jambes à votre cou dès qu'emmerdeur pointe le bout de son nez et vous fait regretter de vous être levé ce matin.. La période est suffisamment spéciale pour que vous concentriez toute votre énergie sur vous, rien que sur vous en éloignant le plus possible de vous tout ce qui pourrait perturber votre équilibre. Pensez à vous d'abord ! Et mettez-vous en ordre de bataille pour atteindre vos objectifs.
4- A propos d'objectifs, fixez-vous des objectifs que vous pouvez atteindre.. la part d'impossible dans un objectif n'est là que pour vous décourager. Souvenez-vous, l'objectif ne dépend que de vous (et de personne d'autre) ! SMART ! Des objectifs SMART ! J'ai toujours un mal fou à me souvenir de chaque lettre mais dans notre cas, j'instaurai sur le M de mesurable et le R de réalisable... Par exemple, commencez par fixer le nombre de contacts que vous souhaitez ajouter à votre réseau professionnel : un nombre quotidien ou hebdomadaire qui ne dépend que de votre capacité à entre en relation avec tous ceux que vous aurez ciblés.. D'autres objectifs peuvent concerner le nombre d'heures d'apprentissage, de formation personnelle, le nombre de candidatures spontanées envoyées chaque jour (tiens, combien en avez-vous avoyé hier ? Cela répond-il à votre objectif ?), etc.. Votre objectif peut également favoriser la transformation d'une réponse négative en une nouvelle opportunité, rebondir, systématiquement.. Cela fait partie de ce que nous mettons en place dans l'une des quatre séances du coaching emploi.
5- Renforcez, encore et encore votre réseau professionnel, élargissez vos horizons, développez les opportunités de rencontre. Peu auront un emploi direct à vous proposer mais certains sauront vous diriger vers untel ou untel, vous écouter, vous conseiller.. Souvenez-vous de ne pas harceler les DRH, RRH et autres métiers du genre... Vous connaissez mon opinion (négative je le reconnais) sur ce qu'ils apportent réellement à l'entreprise et à l'emploi.
6- Arrêtez de vous regarder le nombril, de vous sentir accablé de malchance et commencez ou recommencez à sortir, à provoquer des rencontres, à sortir du silence. Bien sûr pour casser la solitude qui vient insidieusement remplir la journée de beaucoup de personnes en recherche d'emploi, mais aussi pour partager votre expérience, vous exprimer en dehors de la sphère personnelle. Recueillez des partages d'expérience, en dehors de la sphère familiale, sollicitez des spécialistes de la recherche d'emploi, un coach emploi, des groupes d'intervenants dans votre région, entourez vous d'un écrin bienveillant et soyez assurés des retombées morales très positives générées par l'immense majorité des personnes qui vous accompagneront.
7- Développez votre stratégie d'emploi, avec un agenda, rempli, heure par heure, une semaine à l'avance... Structurez, construisez, sachez exactement ce que vous avez à faire, pourquoi ce matin, vous vous levez.. Sortez pratiquer de l'exercice physique, c'est le moment ou jamais ! Oxygénez vous l'esprit, les idées, raffermissez votre corps ! Bâtissez-vous un rythme, une cadence, des moments de récupération, de loisirs, de travail, sur des périodes denses qui vous permettront chaque soir de refermer votre ordinateur en sachant que vous avez atteint vos objectifs ! (Bien plus efficace que de vous dire : "merde, j'ai encore rien foutu aujourd'hui...!)
8- Apprenez-vous même à vous faire du bien. Attention, je n'évoque pas le fait de vous jeter sur le frigo, mais bien de reconnaître les séquences de travail que vous avez réalisées et de vous récompenser par une balade, une sortie, un peu de sport... Profitez de la vie ! et sachez reconnaitre vos efforts, sachez vous remercier, vous encourager... Comportez-vous comme si vous étiez votre meilleur ami, vous prenant par l'épaule.. Notez que dès que vous aurez retrouvé un emploi, vous vous souviendrez que votre période de recherche fut, globalement, assez courte, qu'elle appartient au passé et que peut-être, vous auriez du vous ménager un temps pour vous, un temps vous déconnectant au positif...
9- Concentrez-vous maintenant sur tout ce qui va bien dans votre vie. Broyer du noir ne vous permet pas d'aller mieux (si...?) Inscrivez-vous dans la gratitudes dans la reconnaissance de tout ce qui tourne bien, ce qui fonctionne, ce qui vous fait du bien... comme ce rayon de soleil, cette coupe du monde qui vous réjouit, l'appel d'un copain.. Concentrez-vous sur tout cela et comblez, collectionnez ces moments dans un très lumineux carnet de plaisirs...
Ne dites pas de mal de votre dernier employeur ! Montrez votre motivation ! Soyez vous-même ! Mettez vos compétences au service d'un projet ! Répondez aux questions que l'on vous pose, pas aux autres ! Devenez force de proposition et construisez votre poste ! Vous voulez bosser ? alors, acceptez des périodes d'essai renouvelables deux, trois, quatre fois, d'abord en stage, puis en CDD, puis, éventuellement en CDI...!
Bref, chers amis, vous en entendez beaucoup... de conneries. Pour être honnête, j'en dis aussi quelques unes. Le fond de mon action, celle que je réserve à mes clients, que ce soit en refonte de CV ou en coaching plus suivi, consiste d'abord à relever la tête, puis à relever les manches et à rétablir le rapport d'équilibre entre le recruteur et vous.
Il existe tant de chemins qui mènent à l'emploi
J'assiste tous les jours à la décrépitude d'une fonction rabougrie de recruteurs, de personnes hautaines, jugeantes, cassantes et peu délicates avec des candidats fragiles. Bien sûr, si vous êtes vous aussi recruteur, vous répondrez probablement que vous ne vous retrouvez pas dans ces lignes... Et je vous crois. Je vous crois d'autant plus que j'accompagne bon nombre d'entre vous dans des projets de reconversion, tant la dimension humaine des RH que vous avez épousée s'est volatilisée au fil des années et de vos illusions.
Les RH vont mal et le font bien sentir à des candidats vulnérables. Pourquoi ce billet ? Pour que les candidats arrêtent de se soumettre à ce point à des recruteurs paumés entre les injonctions de leurs clients, de leur direction et les raisons pour lesquelles ils ont choisi ce métier (s'il s'agit d'un choix bien sûr..).
Ne pas se soumettre, qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire exprimer librement ce que l'on ressent, et si vous avez travaillé pour un immonde employeur, de l'exprimer simplement, au nom de vos valeurs, parce qu'il n'est pas question de faire semblant et de faire croire que vous vous êtes quittés à l'amiable en signant une rupture conventionnelle...
Ne pas vous soumettre lorsque l'on vous dit que vous allez vous ennuyer, que vous êtes trop ci, trop ça... en demandant des explications, en réfutant avec énergie et conviction, en ne laissant pas entendre par vos silences que vous êtes d'accord. Vous êtes choqué ? Dites le. Cela ne vous aidera pas à avoir le poste mais vous préservera dans votre intégrité..
Ne pas vous soumettre quand on vous manque de respect, que l'on vous fait traverser la France pour 10 minutes d'entretien, attendre un si long moment dans un couloir sordide. Ne pas se soumettre, c'est effectivement s'exposer à ne pas être retenu pour le poste, j'en ai conscience... mais de toute façon, pensez-vous réellement qu'après avoir attendu une heure sur une chaise, vous alliez être motivé à l'idée de bosser pour une entreprise aussi peu respectueuse ? Dites votre colère, l'injustice que vous ressentez, le manque de respect que vous éprouvez...
Ne pas vous soumettre quand un cabinet de recrutement écarte votre candidature sans aucune explication et oser alors le "court-circuiter" pour donner une chance à l'employeur d'entendre parler de vous. Lorsqu'une candidature est solide, il n'y a aucune raison pour que vous en priviez votre futur employeur.
Vous n'avez qu'un seul objectif, que votre CV soit sur le dessus de la pile... et pour cela, tous les moyens sont bons : postuler plusieurs fois, postuler en direct, envoyer une candidature spontanée dans les jours qui suivent la phase de recrutement, vous déplacer sur place, exprimer votre déception et rester élégant ou fair play dans vos réponses, insister, insister jusqu'à ce que vous obteniez un entretien, téléphoner, relancer chaque jour malgré l'exaspération du standardiste, profiter de chaque contact pour renvoyer un CV. Devenir celui qui veut le poste.
Je suis, pour tout vous dire, écoeuré par la réalité des recrutements, cette réalité que vous ne lisez jamais dans les newsletters des grands cabinets, par ces méthodes de sélection, de tri qui ne laissent place à aucune audace, sclérosant totalement la santé économique de nos entreprises, de nos territoires, ouvrant le parapluie en se cachant derrière des tests grotesques où les temps de réponse sont mesurés et commentés... Des tests qui vous jugeront fragiles en situation de stress, oubliant que le stress le plus insupportable est généré par le recrutement lui-même... bref.
Tout cela pour dire que si le système vous fait souffrir, vous pouvez alors le contourner et mettre en place des stratégies qui vous rétabliront dans votre image, et aussi, vous permettront de vous rapprocher d'employeurs en quête de collaborateurs qui vont au bout de leurs convictions..
Donnez la chance aux entreprises de vous rencontrer !... Jusqu'à temps que vous les rencontriez !
Mais qu'êtes-vous devenu ? Qui êtes-vous aujourd'hui ?
Voici peut-être les deux questions les plus pertinentes qui devraient vous être posées en entretien d'embauche... Et comme aucun recruteur ne songe à les poser, alors, chers candidats, lecteurs de ce blog emploi, prenez les devants et abordez votre carrière professionnelle sous cet angle quelque peu philosophique.
Qu'avez-vous fait de vos expériences ?
Un candidat du passé ou de l'avenir ?
D'abord, partons d'un postulat simple, vous n'êtes pas compétent grâce à votre expérience passée, vous êtes compétent parce que vous avez tiré des enseignements du passé - nuance ! En d'autres termes, c'est votre capacité à aborder sereinement vos échecs, mais aussi vos réussites, à tirer les axes d'amélioration, à définir les méthodologies, les stratégies les plus efficaces et à détecter celles qui mèneront à coup sûr vers l'atteinte d'un résultat qui est bien votre compétence la plus précieuse. Vous n'êtes donc pas compétent parce que vous avez connu un succès dans votre expérience passée, mais vous êtes compétent parce que aujourd'hui, vous savez exactement comment manoeuvrer pour atteindre un résultat positif... Pas mal, non ?
Tirer partie de ses échecs
Souvenez-vous, je criais hier, haut et fort, que le CV illustre l'avenir, davantage que votre passé (sinon, cela s'appelle une nécrologie)... Et pourtant, lorsque nous travaillons, mes clients et moi, à la préparation à l'entretien de recrutement, beaucoup sont tentés de justifier leurs compétences au travers de quelques succès remportés jusque 10 ans en arrière (et encore, parfois plus loin dans le temps)...
Selon cette "logique", je devrais (en tant que recruteur) alors déduire que puisque vous avez réussi en 2005, vous réussirez demain... Erreur ! C'est un biais qui précipite les candidats dans la liste des non-retenus ! Vous n'êtes pas votre passé, vous êtes la somme de toutes vos expériences, difficultés, facilités, vous êtes la somme de votre intelligence, de vos remises en question, de vos craintes, de vos croyances, de vos tests... Vous êtes donc en perpétuelle évolution, et c'est bien cette capacité à évoluer, à tirer les enseignements de vos expériences qui fera de vous un candidat de l'avenir, davantage que celui du passé.
Tirer les enseignements
Comme tire t'on les enseignements ? D'abord en examinant scrupuleusement les faits : ce qui a marché, avec lesquelles de vos qualités professionnelles, ce qui a échoué, et ce dans tous les domaines de votre vie professionnelle. Le but de cet examen, de cette analyse, honnête, est de déterminer une méthodologie efficace qui laisserait entendre que, demain, au service de votre futur employeur, vous saurez atteindre les objectifs demandés grâce aux enseignements que vous tirez de vos expériences.
Du coup, cela facilite grandement la présentation en entretien : plutôt que de parler au passé en justifiant votre présence devant le recruteur par quelques passages dans telle ou telle entreprise, vous aborderez l'entretien dans une posture plus positive, présente, en exprimant ce que vous êtes aujourd'hui et en l'illustrant au travers de quelques exemples bien choisis. Vous devenez donc un candidat d'avenir, parlant dans le même temps que votre recruteur, sans justifier quoique ce soit puisque vous assumez votre passé, échecs comme succès...
Carrière professionnelle en évolution
Vous l'avez compris, votre compétence numéro un, est cette capacité à prendre du recul sur vos expériences passées, pour tirer tous les enseignements de vos méthodologies, celles qui ont mené au succès comme aux échecs et de les proposer sur un plateau d'argent à votre futur employeur. Au passage, vous lui permettez de se projeter dans votre future collaboration..
Voulez-vous travailler vos candidatures sous cet angle terriblement efficace et générateur de confiance partagée ? Etc bien, commencez peut-être par découvrir de quelle façon j'aborde le coaching emploi, notamment dans la refonte du CV.
Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que les nouvelles sont bonnes et optimistes... Le moral des cadres remonte et le marché de l'emploi continue de frémir favorablement... Ouf, il était temps !
Tout le monde n'est pas concerné par ces belles étincelles, le chômage de longue durée des cadres maintient malheureusement sa progression, les seniors restent écartés par nos chers recruteurs si peu scrupuleux (et pourtant, ils jurent tous ne pas être responsables de l'insupportable progression du chômage des plus de 50 ans...).
Du coup, les bonnes nouvelles, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas, à elles seules, un motif de satisfaction suffisant pour se réjouir béatement de la période actuelle.
Maintenant que les choses sont dites, il est grand temps de s'inscrire dans un mouvement plus vaste et de profiter de l'embellie pour reprendre ou relancer sa recherche d'emploi, réfléchir au départ jusque là impossible et, peut-être, envoyer paître un employeur qui ne vous mérite pas. C'est le moment de tester, de vous mettre en mouvement et de valider vos projets professionnels avant les congés d'été, pour démarrer une rentrée pleine de promesses, vous plaçant sur de nouvelles perspectives bien plus appétissantes que les dernières.
Offrez-vous le temps de tirer les enseignements de votre carrière, quel plaisir au quotidien vous tire de votre lit, comment orienter vos recherches vers l'emploi, la fonction la plus proche de vos aspirations.
Rien n'est impossible, souvenez-vous que le job que vous décrocherez est aussi, et surtout, celui que vous vous autorisez à décrocher...
Cela signifie qu'il est grand temps de relever la tête et de prendre la décision de vous rapprocher le plus possible des objectifs de vie qui sont les vôtres. Quelles leçons tirez-vous de vos échecs, de vos réussites ? Ces leçons, en quoi pourraient-elles s'avérer utiles pour votre futur employeur ? Que n'avez-vous jamais tenté, jamais osé dire ou revendiquer ? Un salaire ? De nouvelles responsabilités ? Sortir d'un secteur d'activité pour tenter l'aventure là où l'on ne vous attend pas ? Et si enfin, vous vous autorisiez à aborder votre avenir professionnel avec joie et légèreté, quels changements pourriez-vous envisager ? Ces changements seraient-ils bons pour vous ?
L'annonce d'une embellie sur le marché de l'emploi, aussi minime soit-elle, est la promesse d'une autorisation nouvelle : celle de rêver et de définir vos projets, de tester et de tout mettre en oeuvre pour vous rapprocher le plus possible de vos aspirations.
Peut-être est-ce le moment de travailler votre réseau, de refaire votre CV, de vous réconcilier avec votre carrière pour rebondir et vous diriger là où vous rêvez d'aller. Peut-être s'agit-il d'observer vos talents, vos qualités pour les transformer en une proposition forte, un pacte irrésistible, ou tout simplement de croire qu'un autre avenir, plus bénéfique et joyeux vous attend quelque part, et qu'il n'appartient qu'à vous de le rejoindre pour... retrouver le plaisir de vous lever chaque matin.
Contactez-moi par e-mail (pierredenier@hlc-conseils.com ou via le formulaire sur la droite de cette page), je serai heureux de vous accompagner dans cette belle aventure.
Certains d'entre vous le savent déjà, parmi les outils de coaching que j'utilise régulièrement dans mes accompagnements se trouvent des techniques empruntées à l'Hypnose Ericksonnienne, à la PNL, à l'EMDR... tant de pratiques qui apportent efficacement et durablement un soulagement à tous ceux qui sont en recherche de bien-être, de modifications importantes dans leur carrière, leur vie personnelle, leur vie en général...
Hypnose Angoulême
Ces outils, je le constate chaque jour, sont extraordinaires tant ils modifient notre rapport à tout ce qui peut nous limiter et empêcher de déployer nos ailes vers des réalisations jusque là jamais envisagées, des prises de conscience qui remettent à plat nos croyances les plus enracinées, notre rapport à tout ce qu'il nous semble impossible de transformer et qui, en une seconde, à la vitesse de l'éclair, disparait aussi soudainement qu'il est apparut... Vous savez, ces traumatismes, petits ou grands, qui ont modifié en un instant notre perception du monde et qui semblent si difficiles à oublier... Le cartésien que je suis, constate quotidiennement que l'impossible n'existe que dans notre cerveau, et que cet impossible, sur une décision de ne plus le subir, s'évapore à jamais grâce à l'hypnose Ericksonnienne, la PNL, la DNR...
Militant du bien-être
Je suis un militant du bien-être, du soulagement immédiat et je m'inscris dans le courant des thérapies brèves, de celles qui provoquent un effet, là, tout de suite, au niveau de nos perceptions, de nos certitudes si fragiles et bien évidemment, de notre rapport à nous même. Du coup, vous le comprenez, je travaille aussi avec mes clients sur des thématiques plus personnelles comme :
j'accompagne mon client à éliminer tous ces poids (au sens propre comme figuré) qui l'empêchent d'avancer, à son rythme, selon ses motivations, ses appétences,
... et s'ouvrir pleinement à la vie en utilisant son incroyable potentiel (oui, vous le savez depuis longtemps, je ne vois que des pépites et des talents dans vos yeux... C'est du moins ce que j'essaye de vous écrire dans mes 1300 articles !)
améliorer ses relations et découvrir des champs jusqu'à lors jamais explorés tant la souffrance l'aveuglait inutilement...
Cabinet de thérapies brèves - Angoulême
Bref, et vous savez que j'aime ce mot, je consacre quelques heures par semaine à recevoir des clients dans mon cabinet de thérapies brèves à Angoulême (ce cabinet s'appelle ANIMA, comme âme en latin), où je m'amuse (oui, c'est le bon terme !) à accompagner en hypnose, PNL ou DNR tous ceux qui veulent soulager une souffrance physique ou morale et explorer les champs d'une liberté retrouvée pour goûter au plaisir de se lever chaque matin...
Rejoignez-nous sur la page Facebook du Cabinet en cliquant sur l'image ci dessous :
Difficile de parler de soi, vous ne trouvez pas ? Si nous ajoutons à cette difficulté, une contrainte liée à l'exercice du recrutement... vous savez, la pression, la sensation désagréable de devoir se justifier, de vanter ses mérites et de se prêter à un numéro de claquettes... Alors, certains d'entre nous bloquent littéralement sur l'expression de leur profil professionnel, de leurs qualités et talents et se retrouvent dans une sorte de séance de torture lors d'un entretien d'embauche, ou carrément à la rédaction du CV, seuls devant leur écran d'ordinateur...
J'ai profité d'un court déplacement professionnel pour louer un appartement idéalement situé. Ayant quelques difficultés à trouver mes repères, j'ai vécu une expérience unique qui pourrait bien aider ceux qui parmi vous, éprouvent de la difficulté à parler d'eux... Parlez de vous au travers des autres ! Quels autres ? Ceux qui ont travaillé avec vous pardi !
Parlez de vous au travers des autres !
Enfin, si vous souhaitez vous exercer à multiplier les regards sur votre parcours ou votre CV, je vous encourage à vous inspirer de cet article : "Un autre regard sur le CV" qui répondra à vos attentes.
A très vite, je me réjouis par avance de travailler sur le résultat de vos expériences. Haut les Coeurs !
Je suis régulièrement contacté par des conjoints ou des conjointes de personnes en recherche d'emploi. On m'explique alors la difficulté de vivre avec quelqu'un qui se replie, cache ses émotions ou au contraire se réfugie dans une sorte d'impatience, d'irritabilité causée par un moral en berne, accusant le coup d'une recherche jusque là infructueuse et sensiblement angoissante.
La sphère familiale, dans son ensemble, est impactée par le chômage de l'un ou de l'autre poussant parfois le principal intéressé à cacher le plus longtemps possible la perte de son emploi.
Sans aller jusque'à reproduire le comportement de Jean-Claude Romand pendant 18 ans, je constate que l'annonce à son conjoint de la perte d'un emploi est parfois repoussée à l'extrême, attendant les premiers signaux réconfortants d'un recrutement rapide (comme une convocation à un entretien..) pour informer l'autre de la situation temporaire traversée...
Sortir du silence
Les ruptures conventionnelles (ces licenciements déguisés) assorties - parfois - d'une indemnité de départ ou pour le moins, d'une dispense de travail pendant le préavis, ont tendance à renforcer ce phénomène. On quitte ou on perd son emploi avec quelques mois devant soi pour se reconstruire et se remettre en selle.
Seulement... Seulement, les mois passent vite, l'énergie consacrée à la recherche d'un emploi s'émousse à force de non-réponses, de fatigue morale et physique accumulée. Bref, le jour où l'annonce de la perte de son emploi est "officialisée" à son conjoint est un jour sombre. Je sais bien qu'un couple est sensé fonctionner dans la plus grande confiance et peut-être transparence, mais je me garderais bien de juger qui que ce soit tant les situations de perte d'emploi sont vécues intérieurement, dans l'identité même de la personne concernée et que chacun encaisse d'abord l'évènement dans son intimité, comme il le peut...
Evidemment, je défends le dialogue, pourtant, si vous vous reconnaissez dans cette description - vraiment courante, croyez-moi- je ne peux que vous encourager à sortir de votre silence et à exprimer, ou partager au plus vite votre situation, avec un professionnel de l'accompagnement, si l'évoquer en famille reste délicat. Vider son sac, s'exprimer, prendre de la distance, réfléchir, poser des actes sans attendre je-ne-sais-quel-miracle.
Le silence est un poison, ne gardez rien pour vous, partagez, parlez, car ce que vous vivez est important.
Vous êtes important et ce que vous avez en vous l'est tout autant.
Lorsque le moment sera venu pour vous d'annoncer votre chômage à votre conjoint, gardez bien à l'esprit que la façon de relater votre situation, vos inquiétudes, aura forcément un impact sur la réaction de l'autre, une réaction intériorisée ou exprimée, totalement (sans filtre) ou partiellement. De la manière dont vous vous exprimerez dépendra l'ambiance familiale des semaines, des mois à venir. Exprimer l'émotion est nécessaire, dire ce que vous ressentez, ce que vous pensez constituera les fondements de votre vie de couple... Pour autant, laisser l'autre face à vos émotions, vos inquiétudes ne pourra que provoquer l'amplification des peurs ou l'usage constant de propos rassurants auxquels vous n'adhérez pas en ce moment...
"de toute façon, j'ai confiance en toi, tu vas rapidement retrouver un emploi...!"
... et qui risquent de vous crisper davantage que de vous encourager.
Ce que je vous conseille, c'est d'ajouter vos actes à ce que vous pensez et ressentez... Par conséquent, communiquez vos inquiétudes, vos réflexions, mais proposez également et systématiquement une démarche concrète, une organisation pour sortir de cette situation : "je vais organiser mon temps de telle manière, je devrai parfois m'absenter pour visiter des salons professionnels, rencontrer des personnes, je m'octroierai des moments de détente, en famille, mais aussi seul...".
Partagez votre agenda de recherche d'emploi, tout ce qui relève de la préparation, de la stratégie : posez des actes en face de vos émotions et vous parviendrez à véhiculer, d'une certaine manière, une capacité rassurante et constructive à sortir de l'ornière pour aller vers votre prochain job.
Vous serez en mesure d'échanger à nouveau sur les différents temps de votre journée, sur vos objectifs, les vôtres - c'est-à-dire ceux qui ne dépendent que de vous : candidatures spontanées, appels réseaux, réponses aux annonces, refonte du CV, visites de salons, activités sur les réseaux sociaux, mise en place d'une vraie veille, relances, etc... plutôt que de fuir toutes les questions relatives à vos démarches... Et si vous ne l'avez pas encore fait, tentez le coup, présentez votre plan d'action, votre organisation pour rapidement remettre de l'ordre dans cette situation inconfortable et anxiogène.
Haut les coeurs, mes amis ! n'hésitez pas à me contacter si vous ou votre conjoint êtes concerné de près ou de loin par ce billet.
C'est le début de l'année ! Quelle chance ! Voici l'opportunité rêvée de souhaiter vos voeux à tous ceux qui, de près ou de loin, peuvent contribuer à votre retour à l'emploi.
Vous avez créé un profil sur LinkedIn ou Viadeo ou tout autre réseau social, et bénéficiez, de fait, de toutes les adresses internet de vos contacts... L'aubaine.. Vraiment.
Si, comme moi, vous avez opté pour l'élargissement de votre réseau, alors, je ne peux que vous conseiller d'ouvrir un compte gratuit sur Mailchimp, vous permettant de préparer un courrier de voeux à vos contacts, en vous adressant à eux par leur prénom, puis de le diffuser largement sans crainte d'être considéré comme un spam... ce qui serait regrettable à la veille de vos envois de candidatures.
Dans ces voeux, souhaitez le bonheur, la réalisation, la santé... mais n'oubliez pas d'insister sur votre envie de rencontrer ou d'échanger prochainement, une phrase du type : "... pour ma part, toujours en quête de mon prochain projet professionnel, j'espère que nous aurons rapidement l'occasion d'échanger de vive voix autour de nos objectifs respectifs..." - sera parfaitement adaptée pour clore votre message.
Souhaiter ses voeux... ou l'élégance relationnelle
Être opportuniste en recherche d'emploi ? Oui, bien sûr !
Le grand intérêt de Mailchimp est d'organiser différents types de courriers, ceux qui peuvent associer du texte à une photo, un système qui vous permet aussi de vérifier qui ouvre ou n'ouvre pas votre message et d'adapter vos relances en fonction de cette information pour le moins cruciale.
Je le reconnais, envoyer ses voeux à son réseau s'appelle faire preuve d'opportunisme, surtout si vous n'aviez pas l'habitude de la faire auparavant. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ! Surtout lorsqu'il s'agit de votre avenir..
L'idée, derrière l'envoi des voeux, est de profiter de chaque évènement (Pâques, un évènement sportif, les présidentielles, la fête du travail, etc...) pour adresser un message ciblé à votre réseau. C'est une façon comme une autre de cultiver sa visibilité, d'informer les autres de votre situation, de l'état de vos recherches, mais aussi de les remercier globalement dès que vous serez en poste, de vous avoir soutenu par exemple, etc... Vous n'omettrez évidemment pas de soigner votre signature de mail en suivant les principes que je vous avais résumés récemment. Ne faut-il pas savoir donner pour recevoir ?
Cette période faste en souhaits est l'occasion rêvée de consolider votre réseau, de vous rapprocher de ceux que vous aimeriez compter parmi vos contacts directs, de ceux que vous pensez devoir croiser ou rencontrer.
Profitez bien de ces belles occasions pour communiquer différemment, pour remercier aussi ceux qui sont intervenus dans votre recherches ceux qui ont retweeté dans les derniers mois votre recherche via #I4EmploiR... bref, tous ceux qui, à un moment donné de leur existence ont considéré la vôtre (d'existence en l'occurrence professionnelle) comme digne d'une intervention, d'un relai, d'un coup de pouce...
Avez-vous envoyé vos voeux à ceux qui sont intervenus d'une façon ou d'une autre dans vos recherches ? Si ce n'est pas le cas, il est encore temps de vous manifester !
Enfin, il se peut que vous suiviez les conseils de ce blog et soyez devenu un adepte de la candidature spontanée, un chasseur d'entreprise. Dans ce cas, pensez également à manifester votre différence en adressant à l'ensemble des équipes de l'entreprise visée vos meilleurs voeux, en mentionnant que le vôtre est de rapidement les rejoindre pour travailler à leurs côtés.
Souvenez vous, les valeurs de l'entreprise s'expriment dès les phases de recrutement, les valeurs du futur collaborateur s'expriment également à ce moment là ! Haut les Coeurs et belle année à tous !
Ah, les débuts d'année et leur florilège de résolutions, de décisions, de changements importants, de ruptures... Les envies exprimées, les passions à honorer, les respects naissants, les limites hésitantes... Le mois de janvier est l'adolescence calendaire, légèrement gauche et tellement rempli de possibilités !
Je vous éviterai les marronniers des résolutions, celles que l'on tient, celles que l'on laisse passer, et qui, peut-être, s'avèreront inutiles. En revanche, il me semble intéressant d'observer la façon dont vous caressez une envie, quelle qu'elle soit, pour peut-être la mettre en oeuvre. Car non, résolution ne rime pas forcément avec abandon... cela dépend du moins du type de résolution que nous évoquons.
Que sera votre Mont Everest cette année ?
Dans le domaine de la gestion de carrière ou de l'emploi, les résolutions laissent présager de belles mises en mouvement. Je ne peux que vous encourager à les dessiner, à les façonner. Cependant, saupoudrons nos objectifs de tempérance, laissons l'ambition à l'horizon et regardons, là, maintenant, où nous posons nos pieds pour avancer solidement.
En d'autres termes (si, si, j'ai bien senti que je vous perdais), fixons des résolutions à très court terme, des résolutions mensuelles, des objectifs courts, immédiats qui demandent une mise en action dans l'instant, et laissons les buts plus lointains, les monts Everest, aux rêves ambitieux qui porteront notre motivation.
Fixer des objectifs concrets
Quel serait le mont Everest que je me fixe : trouver un emploi bien payé, dans une entreprise fantastique, qui saura reconnaître en moi le génie que je suis... tout cela dans les meilleurs délais. Attention, je ne dis pas qu'il est impossible de gravir ce mont, je prétends juste que cette ascension ne se décrète pas, mais qu'elle se prépare, jour après jour, méthodiquement... Cette ascension ne dépend pas totalement de moi, mais également des conditions extérieures (de la qualité de la neige ou de la météo pour rester montagnard par exemple...).
Les vraies résolutions sont donc toutes celles qui vous permettent de répondre à la question suivante :
Dans ce qui dépend à 100% de moi, qu'est-ce qui me permettra de trouver l'emploi que je souhaite ?
Et là, vous décortiquez toutes, je dis bien toutes, les réponses qui vous traversent l'esprit, qu'elles soient très concrètes (par exemple : je refais mon CV, je rencontre un coach emploi...) ou plus vagues (je suis en forme, je déborde d'énergie, je crois en mon projet professionnel...).
Chaque réponse mérite d'être inscrite sur le haut d'une page d'un carnet personnel, pour faire l'objet, dans un deuxième temps, d'une déclinaison, d'une revue de tous les paramètres à prendre en compte pour voir la réalisation de l'objectif annoncé.. Par exemple, si votre réponse est "je refais mon CV", alors notez une date de commencement dans le mois à venir, une date de fin, les étapes à franchir (travail sur mes qualités, retracer le fil de ma carrière, formaliser les accomplissements, résumer mes compétences...). Notez bien que ces étapes peuvent être étalées dans le temps, elles sont courtes et constituent des pas qui vous rapprochent de votre objectif final. Souvenez vous : on mange un éléphant à la petite cuillère !
En face d'un objectif, aussi minime soit-il, pensez à inscrire la raison pour laquelle vous estimez nécessaire de commencer rapidement.. ce n'est en aucun cas pour vous flageller par la suite si - d'aventures - vous n'avez pas bougé pour franchir ces étapes mais davantage pour vous responsabiliser, pour regarder en face ce qui, dans l'approche, mérite ou méritera d'être corrigé. Après tout, un peu de méthode et d'objectivité ne nous nuira pas..
Alors, que souhaitez vous mettre en place dans l'année à venir ? Et par quoi commencez-vous dès maintenant ? A vos carnets mes amis !
Mise à jour du 6 janvier : il reste quatre créneaux disponibles.. n'attendez pas trop longtemps ! J'aurai l'immense plaisir de vous rencontrer en face-à-face au coeur de Paris les jeudi 12 et vendredi 13 janvier 2017.
Coaching à Paris by HLC Conseils
Échangeons à l'occasion d'un entretien de travail d'une heure, deux heures, trois ou même quatre heures en plein centre de Paris. Que vous soyez en pleine réflexion sur votre carrière, besoin de faire le point, de vous placer dans une perspective de mouvement, sur vos projets professionnels, en recherche d'emploi (travail sur le CV, sur la confiance), en quête de développement personnel ou en phase de finalisation d'un projet d'entreprise, rencontrons-nous et explorons ensemble la situation que vous traversez à l'occasion d'un échange confidentiel, bienveillant et dynamisant.
Ces échanges sont denses et extrêmement énergisants... et constituent une formidable opportunité de débuter l'année sous une nouvelle impulsion.
Le principe est simple, vous réservez - en cliquant sur le bouton Paypal situé plus bas - le nombre d'heures d'entretien que vous souhaitez, puis nous déterminons ensemble le créneau qui nous convient à tous les deux, vous recevrez bien entendu tous les détails relatifs au lieu de notre rencontre.
D'ici notre rendez-vous, je vous encourage à me faire part du sujet qui vous préoccupe ou bien à m'envoyer vos documents liés à notre entretien (pierredenier@hlc-conseils.com), nous aurons l'opportunité de travailler sur les thèmes qui vous tiennent à coeur, en prenant le temps de vous mettre en action. Contactez-moi par e-mail ou via le formulaire placé sur la droite de cette page, les créneaux horaires partent très, très vite, aussi n'attendez pas la veille pour me contacter !