L’association Elevages sans frontières (ESF), en partenariat avec 6 organisations béninoises et togolaises, a lancé le projet « Des Éleveurs aux Consommateurs« , soutenu par l’Agence Française de Développement. Ce programme, qui s’étend sur plus de deux ans et demi vise à renforcer les filières animales locales au Bénin et au Togo en garantissant une production durable et accessible à tous.
Afin de poser les bases d’une collaboration efficace, un atelier inter-partenaires s’est tenu en février à Lomé. Ce premier temps d’échange a permis aux acteurs du projet de mieux s’approprier les objectifs et les actions à mener. Il a rassemblé les organisations impliquées dans la mise en œuvre venues du Togo et du Bénin. L’atelier s’est conclu par un événement marquant : le lancement officiel du projet en présence des partenaires et des autorités locales.
L’atelier avait pour but d’assurer une compréhension partagée du projet et de ses enjeux. Les discussions ont permis de définir une feuille de route pour les premiers mois, d’établir des indicateurs pour mesurer les effets concrets du projet et de partager des méthodes de travail communes.
Les participants ont également bénéficié d’une formation sur l’intégration de l’approche Genre, un élément clé pour garantir une mise en œuvre inclusive. Des échanges ont eu lieu sur les meilleures stratégies pour structurer les Pôles de Développement Social et Solidaire (PODESS), promouvoir des pratiques respectueuses de la santé humaine, animale et environnementale et sensibiliser les acteurs publics et privés aux enjeux des filières animales.
Un temps a aussi été consacré à la gestion des ressources du projet.
Pendant quatre jours, les partenaires ont alterné entre séances plénières et ateliers thématiques favorisant les échanges d’expériences et la construction d’outils communs.
L’événement s’est clôturé par le lancement officiel du projet réunissant une soixantaine de participants dont des représentants institutionnels et techniques.
Cet atelier a marqué le premier jalon du projet « Des Éleveurs aux Consommateurs ». Il a permis aux acteurs engagés de renforcer leur collaboration et de s’aligner sur une vision commune. Grâce à ces premiers échanges, les bases sont posées pour développer des filières animales locales plus solides et durables au bénéfice des éleveurs et des consommateurs du Bénin et du Togo.
Télévision Togolaise – JT 20H du 10 février 2025
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ELEVAGES SANS FRONTIERES vous propose de rencontrer son parrain Hugues Fabrice ZANGO.
Originaire du Burkina Faso, Hugues Fabrice ZANGO incarne non seulement l’excellence sportive et scientifique mais aussi l’engagement citoyen.
Arrivé en France en 2016 et accueilli à Béthune, Hugues a mené de front un entrainement de haut niveau à l’Artois Athlétisme et des études d’ingénieur à l’Université d’Artois. Les efforts imposés par ce double parcours ont payé : il a offert au Burkina Faso sa première médaille olympique aux Jeux de Tokyo en 2021, il est devenu champion du monde de triple saut en 2023 puis en 2024 en salle et a obtenu son Doctorat en Génie électrique en décembre 2023.
Hugues ZANGO est aussi un homme engagé, animé par la volonté de mettre ses connaissances scientifiques et son parcours d’athlète au service du développement en Afrique, en particulier au Burkina Faso. Ambassadeur de l’UNICEF et créateur de sa propre fondation qui promeut l’éducation et la santé par le sport et la culture, Hugues a accepté l’été dernier de devenir parrain d’ELEVAGES SANS FRONTIERES.
Lors de son séjour au Burkina Faso fin 2024, il a pu visiter le projet mené par l’association aux côtés de familles d’éleveurs vulnérables dans la région de l’Oubritenga, rencontrer des éleveuses bénéficiaires et mieux connaître le travail de terrain assuré par l’équipe burkinabé.
Ce point presse sera aussi l’occasion d’officialiser l’installation du siège d’ELEVAGES SANS FRONTIERES dans le nouveau bâtiment du tiers-lieu LA LOCO, au cœur de l’éco quartier de Fives Cail, conçu avec une approche éco responsable pour réunir des acteurs de l’économie sociale et solidaire.
Lundi 24 février 2025 à 11h00
à la Cité ETIC LA LOCO
19 Passage de l’Internationale à LILLE
Contact média
Christine DE SAINTE MARIE
03 20 74 61 70
christine.desaintemarie@elevagessansfrontieres.org
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1 081 donatrices ou donateurs ont participé à notre enquête de juillet 2024 : 60 % nous ont répondu par courrier et 40 % ont rempli le questionnaire en ligne.
Votre large participation, qui a demandé un délai de dépouillement plus long que prévu, montre votre attachement à notre association. Nous ne manquerons pas de transmettre cet encouragement qui nous fait plaisir aux éleveurs et éleveuses accompagnés grâce à vous.
Votre implication et vos retours nous sont précieux. Ils nous permettent d’ajuster nos actions et nos communications pour mieux répondre à vos attentes.
Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous en 2026 pour une nouvelle consultation.
Encore un grand merci pour votre engagement à nos côtés !
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La phase 2 du projet « Or Gris des Savanes » visant à soutenir la filière pintade dans la région des Savanes au Togo s’est achevée avec succès. Cet aboutissement a été souligné lors de l’atelier de clôture organisé par l’ONG Élevage et Solidarité des Familles au Togo (ESFT) en partenariat avec l’association Elevages sans frontières (ESF) les 18 et 19 décembre à Dapaong.
Cet atelier, regroupant acteurs locaux, bénéficiaires, partenaires et autorités, a été l’occasion de faire le point sur trois ans de mise en œuvre, d’évaluer les résultats obtenus, d’identifier les défis rencontrés et de définir les perspectives pour la suite.
Les activités du projet ont impliqué plusieurs associations partenaires, telles que l’Organisation Régionale pour la Promotion Sociale et Agricole (OREPSA), la Maison Familiale de Formation Rurale (MFFR) et la COOPEC SIFA (microfinance), dans les préfectures de Tône, Oti et Tandjouaré.
Prévue pour début 2025, la phase 3 du projet visera à toucher encore plus de communautés dans la région et à renforcer l’autonomie des éleveurs. Elle s’attachera à ouvrir de nouveaux marchés pour les produits issus de la filière pintade tout en plaçant les femmes et les jeunes au centre des actions.
Lors de l’atelier de clôture, les autorités locales ont remercié chaleureusement les partenaires du projet pour leur soutien. Mme Tchacolow, directrice de l’ONG ESFT, a encouragé les éleveurs et éleveuses à mettre en pratique les connaissances acquises pour améliorer leurs revenus. De son côté, Joseph Kaboré, responsable du projet pour Elevages sans frontières, a rappelé l’impact positif de ces initiatives sur la sécurité alimentaire et le développement des familles rurales.
Avec cette dynamique, la filière pintade continue de s’imposer comme un levier important pour le développement durable dans les Savanes.
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La coopérative féminine Corosa, située à Ouarzazate, franchit une nouvelle étape importante dans son histoire avec la réception d’un nouveau pasteurisateur pour la production des fromages de chèvre.
Depuis le séisme ayant touché le Maroc en septembre 2023, l’ancien pasteurisateur de la coopérative était endommagé et les salariées chargées de la transformation pasteurisaient donc le lait manuellement. A la suite de cet événement tragique, la Fondation Raja Danièle Marcovivi, dédiée à l’émancipation des femmes, a mis en place un fond d’urgence au Maroc dont la coopérative Rosa a pu bénéficier et qui a pu être en partie mobilisé pour l’achat d’un nouveau pasteurisateur.
Trouver la machine n’a pas été une mince affaire car aucun pasteurisateur ne semblait disponible au Maroc. Grâce au réseau d’Elevages sans frontières en France, un pasteurisateur d’occasion a été identifié dans une ferme située à Orleix, près de Tarbes. Spécialisée dans la production de fromages à pâte pressée depuis 35 ans, la Ferme du Castérieu avait acquis le pasteurisateur en 2016 pour améliorer la qualité sanitaire de sa production. Remplacé en 2019 pour un modèle plus rapide, l’équipement inutilisé a été généreusement proposé à la coopérative Corosa, malgré d’autres offres de rachat.
Le pasteurisateur a finalement quitté Tarbes fin novembre et a été acheminé par un transporteur jusqu’à Ouarzazate…. via Paris !
Mais tous les chemins mènent à Ouarzazate et l’arrivée de la machine, après son long périple, va permettre d’augmenter significativement la capacité de production en fromage mais également d’améliorer les conditions de travail des femmes fromagères valorisant ainsi leur savoir-faire.
Concrètement, l’arrivée de cette machine va permettre à la coopérative de :
Au-delà de l’augmentation de la production, l’arrivée du pasteurisateur a un impact direct sur les conditions de travail des femmes fromagères. En automatisant certaines tâches répétitives et pénibles, comme le chauffage du lait, et le fait de faire descendre le lait manuellement, cette machine libère du temps aux travailleuses qui peuvent ainsi se consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée, telles que l’affinage des fromages et le contrôle qualité.
Amina, membre de la coopérative depuis plusieurs années et ouvrier au sein de la fromagerie, est très contente de cette évolution :
« Grâce au pasteurisateur, nous travaillons dans de meilleures conditions. Nous avons plus de temps pour soigner nos fromages et partager nos savoirs. C’est une vraie reconnaissance de notre travail. »
L’acquisition du pasteurisateur marque une étape importante dans le développement de la coopérative Corosa. Ce financement, qui fait partie dans une démarche de modernisation et de valorisation du savoir-faire local, va permettre aux femmes fromagères de renforcer leur autonomie économique et de contribuer au rayonnement de la région de Ouarzazate.
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Dans le cadre du projet Filières Vertes, nous avons rencontré Christian Dovonou, gérant de La Bonne Viande, une entreprise innovante au Bénin engagée dans la valorisation des filières locales de viande. Depuis 2017, cette boucherie-charcuterie se distingue par un modèle d’affaires inclusif, promouvant la durabilité, l’inclusion socioéconomique des jeunes et des femmes, ainsi que le respect des normes environnementales. Le partenariat avec le projet Filières Vertes a renforcé le rôle clé de La Bonne Viande dans la structuration de la chaîne de valeur bétail-viande, en établissant des relations durables avec de jeunes éleveurs formés par le projet. Grâce à des pratiques innovantes et un débouché fiable pour leurs produits, La Bonne Viande contribue activement à leur autonomisation économique tout en diversifiant son offre de produits carnés. Cet entretien met en lumière leur parcours, les impacts du projet et leurs ambitions pour l’avenir.
• Pouvez-vous présenter La Bonne Viande, ses activités principales et sa contribution à la structuration de la filière bétail-viande au Bénin ?
La Bonne Viande est une boucherie-charcuterie spécialisée dans la transformation et la distribution de viandes locales depuis 2017. L’entreprise ambitionne de « révolutionner la consommation et la distribution de viande locale au Bénin » en s’appuyant sur une mission claire : « Produire sain, payer le juste prix et offrir la qualité ».
Elle intègre également des dimensions sociales et environnementales en promouvant les femmes et les jeunes dans la chaîne de valeur. Avec cinq showrooms situés à Abomey-Calavi et Cotonou et un siège à Abomey-Calavi, La Bonne Viande contribue activement à structurer la filière bétail-viande au Bénin.
• Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer dans le projet Filières Vertes et en quoi s’inscrit-il dans la vision de développement de votre entreprise ?
Nous nous sommes engagés car les objectifs du projet rejoignent nos démarches, comme le développement d’alliances productives et de clusters. Le projet, centré sur les jeunes, s’inscrit dans notre mission d’inclusion socioéconomique pour cette population. Il soutient également notre vision qui valorise les produits locaux, en particulier la viande produite selon des normes respectueuses de l’environnement.
• Comment les formations reçues dans le cadre du projet ont-elles renforcé vos compétences et amélioré vos processus de fabrication ?
Nous avons bénéficié d’un mécénat de compétences qui nous a mis en relation avec une boucherie française nommée Le Sage & Fils. Grâce à deux stages de courte durée pour notre Directrice Adjointe, Nadia Akiyo Donovou, nous avons appris à optimiser les rendements, améliorer les circuits de distribution et perfectionner la gestion des stocks.
Ces formations ont permis d’améliorer nos techniques de découpe, réduire le gaspillage, conserver nos produits plus longtemps grâce à la mise sous vide et ajuster le temps entre la production et l’emballage des saucisses. Ces améliorations nous ont également permis de diversifier notre gamme, notamment avec des produits marinés et rôtis.
• Quel impact le projet a-t-il eu sur le développement de votre entreprise, notamment en termes d’offre produit, croissance et collaboration avec les éleveurs locaux
Grâce au projet Filières Vertes, nous avons pu établir une relation commerciale solide avec de jeunes cuniculteurs, assurant un approvisionnement régulier en matières premières de qualité. Nous avons également adopté des techniques innovantes pour réduire la déshydratation de nos produits, améliorant ainsi leur qualité.
Par ailleurs, les actions de communication menées dans le cadre du projet ont considérablement renforcé la visibilité de notre entreprise. Bien qu’il soit difficile d’attribuer précisément notre croissance au projet, nous avons constaté une augmentation de notre chiffre d’affaires de 15 à 20 % au cours des trois dernières années.
• Comment votre collaboration avec les éleveurs locaux a-t-elle évolué et impacté la qualité ou la régularité des produits ?
Depuis le début du projet, nous avons établi une relation d’approvisionnement stable avec les éleveurs de lapins, qui nous fournissent régulièrement des produits de qualité respectant nos critères de taille. Nous prévoyons d’élargir ce réseau pour inclure davantage de producteurs, bien que certains continuent à vendre en dehors du circuit court que nous promouvons, en raison de délais de paiement ou de prix plus attractifs proposés par d’autres acheteurs, notamment pendant les périodes de fête.
• Quelles actions avez-vous mises en place pour encourager la consommation locale et quels résultats observez-vous dans votre communauté ?
Nous avons participé à des événements tels que la foire Consommer local et diffusé des spots publicitaires en français et en langues locales grâce au soutien de notre partenaire ACED. Ces actions ont permis de sensibiliser un grand nombre de consommateurs béninois à la qualité et à l’origine locale de nos produits.
Spot radio de la Bonne Viande
Nous avons reçu de nombreux témoignages de clients affirmant avoir renoncé aux produits importés pour privilégier nos saucisses locales dont la qualité supérieure a su les fidéliser.
• Quelles initiatives envisagez-vous pour renforcer votre réseau avec les éleveurs locaux et promouvoir davantage les produits locaux ?
Nous souhaitons continuer à innover dans la production et la transformation de viande locale, tout en consolidant notre partenariat avec ESF, ESFB et ACED pour pérenniser les acquis du projet Filières Vertes. En perspective, nous interviendrons également dans le cadre du projet Des Éleveurs aux Consommateurs et envisageons de développer des clusters autour de la production de viande d’agneau. Ces initiatives renforceront notre contribution au développement durable et à l’autonomisation des acteurs locaux.
Interview menée par l’équipe ESFB
L’histoire de La Bonne Viande illustre parfaitement comment un modèle d’affaires inclusif couplé à des partenariats stratégiques, peut transformer une filière locale en véritable moteur de développement durable. Grâce à leur engagement dans le projet Filières Vertes, cette entreprise béninoise continue de promouvoir la qualité des produits locaux tout en soutenant l’autonomisation économique des jeunes éleveurs.
Vidéo d’ACED réalisée après 18 mois de mise en œuvre du projet
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David Simon, collaborateur chez Alstom et parrain du projet « Envol des Femmes » co-financé par la Fondation Alstom, nous partage son expérience lors de l’atelier de clôture du projet à Ouarzazate, organisé par Elevages sans frontières (ESF) et de l’association Rosa. Cette semaine riche en échanges et en découvertes lui a permis de rencontrer les éleveuses bénéficiaires du projet et de suivre les différentes étapes de la mise en place de la filière caprine – de la culture du fourrage à la transformation du lait en fromages locaux.
Découvrez le récit qui reflète l’impact concret du projet « Envol des Femmes » sur la vie de ces familles rurales.
« En tant que parrain du projet « Envol des femmes » co-financé par la fondation Alstom, j’ai eu la chance d’être invité par ESF et Rosa dans la région de Ouarzazate pour participer à l’atelier de clôture du projet.
Ce fut une semaine courte, mais intense, rythmée par de nombreuses visites et échanges avec l’équipe projet et les éleveuses bénéficiaires.
Au cours de ces quelques jours sur place, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs élevages de moutons et de chèvres, de me rendre dans les champs où les éleveuses cultivent la luzerne comme fourrage pour leur élevage. J’ai pu admirer l’ingéniosité des techniques d’irrigation et pu ressentir à quel point l’eau est une ressource précieuse dans cette région.
La visite de la fromagerie a aussi été un moment fort de ce séjour et nous avons pu goûter les délicieux fromages préparés avec le lait collecté dans les élevages.
Il est très intéressant de voir que ESF et Rosa ont réussi à mettre en place toute une filière de production, depuis la culture de la luzerne, jusqu’à la vente des fromages. Cette filière va continuer à se développer, grâce au principe du « Qui reçoit donne« , permettant aux éleveuses bénéficiaires de faire participer à leur tour d’autres éleveuses en leur donnant une agnelle ou une chevrette issue de leur élevage.
En tant que parrain du projet pour la fondation Alstom, j’avais suivi l’élaboration du projet avec les équipes d’ESF et Rosa, je m’étais forgé une idée du projet au travers des photos, des films et des témoignages que j’avais consultés, mais ma visite sur place a donné une toute autre dimension.
J’ai pu rencontrer les éleveuses et me rendre compte de leur quotidien, de voir leurs difficultés mais aussi et surtout leurs réussites. Leur courage et leur détermination à bousculer les principes et l’ordre établi, dans des conditions de vie parfois difficiles, sont admirables.
J’ai aussi été frappé par la joie, le bonheur, les rires et les sourires de toutes ces personnes qui vivent simplement mais savent se contenter de l’essentiel.
L’association ROSA organise régulièrement des formations et des ateliers pour leurs éleveuses. Au-delà des apprentissages techniques, cela permet de créer une communauté de femmes. Au sein de cette communauté, les éleveuses s’épanouissent, échangent, rient et vivent ensemble. La sororité et la bienveillance entre toutes ces femmes est à mon sens la grande réussite de ROSA et d’ESF.
La semaine s’est terminée par l’atelier de clôture du projet, un grand temps d’échange et de prise de parole avec les interventions des membres de l’équipe d’ESF et Rosa, du vétérinaire référent sur le projet, des témoignages d’éleveuses, … Une grande et belle réunion de la plupart des parties prenantes au projet !
Enfin je voudrais remercier les équipes de ESF et Rosa, en particulier Pauline, Hassania, Tahra, Zahra, ainsi que toutes les éleveuses pour leur accueil chaleureux ! »
Un grand merci à David Simon et à la Fondation Alstom pour leur engagement aux côtés d’Elevages sans frontières et de l’association ROSA. Ce projet illustre l’impact concret de la solidarité et de l’entraide pour les éleveuses, qui, en s’appuyant sur leurs compétences et leur persévérance, transforment leur quotidien et celui de leurs familles. Grâce à des initiatives comme le projet « Envol des Femmes », ces communautés peuvent envisager l’avenir avec confiance dans une dynamique de partage et de développement durable.
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Nous avons le plaisir d’annoncer une nouvelle étape majeure dans l’histoire d’Elevages sans frontières !
Dr Hugues Fabrice Zango, champion du monde de triple saut et docteur en génie électrique, rejoint officiellement notre association en tant que parrain.
En Afrique, Hugues Fabrice Zango est une légende vivante. Champion du monde du triple saut, il s’est imposé comme l’une des figures les plus emblématiques de l’athlétisme et du sport africain. Il a offert au Burkina Faso sa première médaille olympique aux Jeux de Tokyo en 2021. En 2023, il a décroché son titre mondial à Budapest avec un saut impressionnant de 17,64 m propulsant son nom parmi les plus grands sportifs du continent. À 30 ans, Hugues Zango ne se contente pas d’exceller sur les pistes. Il est aussi un brillant docteur en génie électrique, diplômé de l’université d’Artois dans le Nord de la France, un parcours exceptionnel qui reflète son ambition et sa détermination.
Au-delà de ses exploits sportifs, c’est son engagement pour un avenir durable et solidaire en Afrique qui nous inspire et nous honore. En rejoignant Elevages sans frontières comme parrain, Hugues Zango s’apprête à mettre son aura et sa notoriété au service des familles paysannes, en particulier au Burkina Faso, son pays natal, mais aussi dans d’autres régions du continent.
Dessin de Christian Bassolé alias « Main2Dieu »
À travers ce partenariat, Hugues Zango apportera son soutien à nos initiatives de lutte contre l’insécurité alimentaire, d’autonomisation des familles vulnérables et d’émancipation des femmes. Son parcours exceptionnel, qui allie réussite académique et sportive, fait de lui un modèle pour toute une génération et un ambassadeur remarquable pour porter les valeurs de solidarité et de résilience que nous défendons.
En tant que parrain d’Elevages fans frontières, Hugues Zango nous aidera à franchir de nouveaux obstacles et à aller encore plus loin dans notre mission de soutenir les familles rurales vulnérables. Son implication marque le début d’une collaboration prometteuse pour construire ensemble un avenir meilleur.
Un immense merci à Hugues pour son engagement à nos côtés !
Grâce à lui, nous portons nos ambitions encore plus haut avec toujours plus de détermination à changer la vie des familles paysannes que nous accompagnons.
Retrouvez un reportage de TV5 Monde sur Hugues Zango (juillet 2024) : cliquez ici
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Elevages sans frontières souhaite mettre en lumière son engagement pour améliorer les pratiques d’élevage et promouvoir le bien-être animal auprès des familles paysannes accompagnées.
Le bien-être des animaux ne concerne pas seulement les animaux eux-mêmes. Il est désormais prouvé que les souffrances animales et celles des éleveurs sont liées. Des animaux en bonne santé contribuent à des élevages plus productifs et à des communautés plus résilientes. Ils renforcent également l’empathie, le sens des responsabilités et la qualité des relations entre les éleveurs et leurs animaux.
Dans nos projets, nous mettons un point d’honneur à promouvoir des pratiques d’élevage qui respectent ces 5 libertés. Concrètement, nos actions se déclinent ainsi :
Témoignage d’un éleveur au Nord Togo : « En fabriquant mes propres formules alimentaires pour mes pintades, je m’assure qu’elles aient tous les apports énergétiques, protéiniques, minéraux et vitaminiques nécessaires.
Témoignage d’un éleveur au Bénin : « Je veille à ce que mes pintadeaux ne souffrent ni du froid ni des maladies en maintenant une température adéquate dans le bâtiment d’élevage. »
Témoignage d’une éleveuse au Bénin : « Avant, je ne connaissais pas les maladies ni les soins pour mes poulets. Maintenant, je sais les repérer et l’auxiliaire d’élevage du village m’aide à les soigner avec des produits de qualité ou à prévenir le vétérinaire si nécessaire. »
Témoignage d’une éleveuse au Nord Togo : « Voir mes pintades se promener dans les champs, pondre leurs œufs et gratter la terre me prouve qu’elles sont heureuses et épanouies. »
Chez Elevages sans frontières, nous sommes convaincus que le bien-être animal est au cœur de la durabilité des systèmes d’élevage et de l’amélioration des conditions de vie des familles rurales. Les pratiques que nous promouvons bénéficient non seulement aux animaux, mais aussi aux éleveurs, en renforçant leurs compétences et leur résilience face aux défis économiques et environnementaux.
Nous sommes fiers de collaborer avec des éleveurs et éleveuses passionnés, qui agissent chaque jour pour le respect des animaux, de leur environnement et de leur communauté.
Bonne lecture et au plaisir de poursuivre nos réflexions et d’avancer ensemble sur la question du bien-être animal.
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Au Bénin, l’agriculture est au cœur de l’économie, avec 70 % de la population active travaillant dans ce secteur. Cependant, près de la moitié des béninois font face à une insécurité alimentaire. Les petites exploitations familiales, très contributrices au PIB et à la production agricole nationale, manquent d’organisation et de ressources pour prospérer. En conséquence, le pays dépend largement des importations alimentaires, dont des produits carnés congelés qui sont souvent de qualité inférieure. Le projet Filières vertes vise à améliorer la production locale d’animaux et de viandes de qualité et soutenir les éleveurs locaux, afin de renforcer la sécurité alimentaire et les économies locales du Bénin ou béninoises.
Lancé en octobre 2021, dans les départements du Zou, du Mono, et de l’Atlantique au profit de 130 éleveurs locaux, le projet Filières vertes se termine dans ce mois de septembre.
Voici un aperçu des principales réalisations de cette troisième et dernière année de projet portées par les ONG ESFB et ACED et l’entreprise La Bonne Viande :
Rosemonde, 27 ans, est nouvellement éleveuse de lapins. Elle a considérablement amélioré ses revenus grâce à son élevage de lapins développé par le projet. Depuis avril 2023, son cheptel de base est passé de 8 à 53 lapins. Les ventes réalisées lui ont permis de générer un revenu de 138 000 FCFA (210€*). Elle explique les changements occasionnés par le développement de cette activité économique : « Grâce à ce projet, je peux subvenir aux besoins de mes enfants et rendre fier ma famille ».
Gildas, 31 ans, a vu son élevage de lapins passer de 1 à 157 têtes. Il réalise 400 000 FCFA (610€) de vente tous les 3 mois. Il explique : « Mon élevage m'a permis d'acheter une moto tricycle, d'améliorer ma production de manioc et de préparer l'expansion de mon activité vers les ruminants et les poulets locaux en réinvestissant les gains tirés de la vente de mes lapins dans ces élevages. »
*SMIC Togo : 52 500 FCFA soit 80 €
Le projet Filières vertes a permis de transformer la vie des éleveurs locaux en améliorant leurs revenus et en renforçant la sécurité alimentaire au Bénin. Les prochaines étapes visent à consolider ces succès et à promouvoir une agriculture durable, en soutenant les liens entre producteurs locaux et consommateurs pour un développement économique inclusif et résilient.
Le projet Filières Vertes a permis de renforcer un bassin d’éleveurs qui ont amélioré leur organisation et leurs pratiques. Il a aussi initié le tissage de liens d’affaires entre les éleveurs accompagnés et un acteur de la transformation qui soutient les productions locales.
Afin de rebondir sur ces acquis, ESF et ses partenaires béninois prévoit de poursuivre le renforcement des filières animales/d’élevage dans le cadre d’un projet multi-pays qui initiera des échanges d’expériences entre le sud Bénin et le sud Togo qui partagent les mêmes problématiques. Le projet « Des éleveurs aux consommateurs » qui débutera le 1er octobre comprendra :
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